L’ESS est au cœur des transitions écologiques et solidaires. Voici ma contribution publiée ces derniers jours dans la Revue du Trombinoscope.
« L’économie sociale et solidaire, qui a souvent été au cœur des réponses de « première ligne » et qui a contribué à préserver la solidarité et la cohésion sociale, pourrait sortir transformée de la période de crise que nous venons de traverser.
Pour au moins trois raisons :
Elles se sont fait connaître comme acteurs économiques légitimes. Ce serait un progrès incontestable pour la diversité entrepreneuriale.
Il n’en demeure pas moins que des problèmes avérés de fonds propres ont été révélés, que la crise a rendus encore plus évidents. Les dispositifs mis en œuvre par le gouvernement sont allés dans le bon sens, mais l’épreuve de vérité sera celle du retour des bénévoles au sein des milliers d’associations qui avaient suspendu leurs activités et dont la contribution financière est essentielle au modèle.
Au-delà des opportunités des plans de relance français et européen, l’ESS est particulièrement de nature à incarner le moyen de construire une économie plus résiliente face aux crises, plus en phase avec les enjeux de transition écologique par la conciliation des activités humaines avec la biodiversité et les ressources, et de manière générale plus soucieuse de mettre l’humain au cœur. Ses principes d’action et ses finalités n’ont jamais été plus d’actualité et d’importance stratégique.
Je ne doute pas que l’ESS connaisse ses responsabilités dans le contexte et dans la perspective de contribuer à construire un monde meilleur. Mais elle ne peut porter seule les changements profonds à opérer dans l’ensemble de la société. Elle a la capacité d’être cheffe de file d’une réponse citoyenne, collective et solidaire, et à ce titre elle doit être au cœur des politiques publiques à venir. »
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