J’étais l’invité, jeudi 26 novembre, de l’émission 100% Verts de France Bleu Saint-Etienne Loire, au micro de Yann Terrou, pour parler de la reprise du sport amateur.
Yann Terrou, journaliste : « Bonsoir. Vous avez planché sur le sujet de la pratique du sport amateur et sur la manière dont l’exécutif a géré le sujet sport, sport professionnel, sport amateur, depuis le début de cette crise sanitaire et vous avez cosigné avec Jean-Jacques Lozach, Sénateur de la Creuse, une tribune parue sur le site du Huffington Post.
C’était le 20 novembre 2020, on va y revenir. Au moment où vous écrivez cette tribune, c’est avant la dernière intervention du Chef de l’Etat et les précisions du Premier Ministre, ce matin, quel est l’ampleur de l’état des lieux que vous tirez pour le sport amateur ? »
RJ : « Le sport amateur traverse une crise sans précédent puisqu’il n’y a pas d’équivalent dans notre Histoire, d’une coupure de quasi huit mois de la vie associative, à part le mois de septembre où les associations sportives ont pu un tout petit peu reprendre les activités et où il y a eu les forums associatifs qui se sont tenus tant bien que mal.
Il y a eu ce premier confinement avec un arrêt brutal de l’ensemble des activités sportives, y compris à l’école, à l’époque ! Et donc, on a eu du sport tant bien que mal à la maison qui s’est fait de façon individuelle : on a eu une envolée de l’achat d’articles sur le net, en particulier pour faire du sport chez soi.
Les applications sur le net qui ont aussi vu le succès et puis, il y a eu cette fameuse dérogation qui permettait tous les jours d’en faire une heure dans un rayon d’un kilomètre. On a eu une exception ici à Saint-Etienne, puisqu’il y avait un arrêté municipal qui nous empêchait de pouvoir faire cette activité physique de plein air entre 9h et 21h !
Mais globalement, c’était une bouffée d’oxygène et c’était une soupape pour beaucoup de personnes et dans la population de pouvoir sortir et pouvoir un petit peu briser cet enfermement qu’est le confinement.
Et puis, il y a eu le déconfinement, mais la reprise des activités sportives s’est faite de manière très très progressive, très chaotique. La reprise ne s’est pas faite tout de suite le 11 mai, tout d’abord parce que les équipements sportifs à l’époque n’étaient pas rouverts, là aussi cela a été très long par exemple à Saint-Etienne et puis parce que l’on ne remet pas en marche comme ça en claquant des doigts une association sportive. »
J : « Et au niveau de la temporalité, c’est au moment de ce reconfinement qu’on comprend l’ampleur du manque de considération du Sport par l’exécutif… »
R J : « Avant même l’été, nous avons été plusieurs à alerter sur les conséquences en termes économiques, en termes financiers sur les clubs sportifs amateurs puisqu’entre mars et juin, on a pu le mesurer en temps réel dans un groupe de travail à l’Assemblée Nationale sur l’impact de la crise sanitaire.
On a travaillé notamment avec une start-up stéphanoise qui s’appelle La Centrale du Sport, qui est en fait un partenaire, un équipementier des clubs amateurs et qui a pu mesurer dans un questionnaire à 3000 clubs, ce qu’était la perte financière des événements qui avaient été annulés entre mars et juin : 10.000 euros en moyenne.
Le budget moyen d’un club sportif, c’est 50.000 euros. Donc 7 000 euros de perte financière avec une dizaine d’événements annulés de fin de saison : c’est le vide-grenier, la tombola, ça peut être le tournoi de fin de saison et puis il y a l’aspect buvette, le club house qui représentent une perte de 3 000 € sur les 10.000.
Et puis, ce qu’a mis en relief aussi cette enquête de la Centrale du Sport, c’est la question des partenariats et des sponsors. Aujourd’hui, entre 10 et 15% des ressources des clubs sportifs viennent en fait des partenaires privés, 20% viennent des cotisations, 15% des subventions publiques et puis le reste ce sont les ressources liées aux activités.
Et quand on regarde cette enveloppe sponsors, au niveau des clubs sportifs locaux, c’est souvent pour 50% d’entre eux des artisans, des commerçants, les bars, les restaurants donc ceux qui sont les catégories les plus touchées par le confinement sur le plan économique et financier.
Donc là, on a vu qu’il pouvait y avoir des conséquences sur les partenariats à la rentrée et en 2021, donc c’est pour cela que l’on disait « il faut des mesures exceptionnelles sur le mécénat sportif. Il faut qu’on ait un fonds d’urgence à la hauteur pour les clubs les plus en difficulté, pour qu’ils puissent repartir à la rentrée », et puis c’est à ce moment-là qu’on a évoqué aussi le Chèque Sport et la question du Pass Sport. »
J : « Voilà en tout cas, l’état des lieux que vous avez fait, avant l’été. On va entrer ensuite dans l’analyse plus politique. « Le retard à l’allumage », ça c’est dans la tribune du Huffington Post et cet écosystème sportif durablement affecté.
Régis Juanico, Député Générations, Député de la Loire qui est notre invité dans 100% Verts vous cosignez cette tribune avec Jean-Jacques Lozach, Sénateur de la Creuse, tribune qu’on peut retrouver sur francebleu.fr. L’état des lieux jusqu’à la rentrée, on l’a fait avec vos mots à l’instant. Aujourd’hui, le constat que vous tirez, c’est que c’est tout l’écosystème sportif qui est durablement affecté. »
RJ : « Oui à la fois, le sport professionnel, on le voit, même si il y a certains sports en salle qui continuent à organiser des matches, des compétitions. Mais quand on est un sport collectif, qu’on fait des matches à huis-clos, c’est des pertes sèches chaque week-end qu’on les organise… »
J : « …Notamment en Jeep Elite [ Ligue Pro A de basket] avec la Chorale de Roanne qui refuse de faire des matches à huis-clos et qui assume le fait de ne pas participer pour ne assumer le manque à gagner.
RJ : « Tout simplement parce que 150.000 à 200.000 euros de perte par match joué, effectivement quand on est sans public, quand on est sans les partenaires dans la salle, ce n’était évidemment pas tenable dans la durée !
Donc là, il va falloir des mesures d’accompagnement qui vont au-delà de 2020. Il faut aller au-delà de 2021. Et puis, il y a aussi tout ce qui concerne aujourd’hui le 2e coup d’arrêt pour le sport amateur. Avant l’été, on avait dit, « bon le Fonds d’urgence de solidarité, il est très faible » : 15 millions d’euros pour l’ensemble des clubs au niveau national en 2020 seulement et la même somme est prévue pour 2021.
Il y a eu le Plan de relance et vus les chiffres du Plan de relance : « Là aussi, le Sport n’est pas à sa place ! Le compte n’y est clairement pas ».
Quand la Culture avait deux milliards d’euros sur les 100 milliards d’euros dans le Plan de relance du Gouvernement, le Sport dans un premier temps,avait 37 millions, puis 2 jours plus tard, 120 parce que Jean Castex est intervenu, aujourd’hui on parle de 200 millions, à l’Elysée, on a enfin compris qu’il y avait un blème ! »
J : « Mais à ce moment-là, la Culture était mieux considérée, plus considérée que le Sport ? »
RJ : « Alors après, c’est un Budget différent. La Culture en France, c’est 10 milliards d’euros… »
J : « …C’est pour cela que je vous pose la question. »
RJ : « Le Budget au niveau de l’Etat pour le Sport c’est 750 millions d’euros, donc ça n’a rien à voir avec les Collectivités territoriales, les communes qui mettent 10 à 12 milliards d’euros chaque année dans le Sport.
Donc oui il y avait un problème de sous-estimation de l’impact de la crise sanitaire très clairement dans le sport amateur ! Et puis il y a une prise de conscience, notamment lors de ce 2e coup d’arrêt. Un 2e coup d’arrêt qui peut être fatal à ceraines structures associatives plus fragiles.
Il y a bien évidemment le fait qu’on continue à perdre des ressources financières qui ne rentrent pas : on ne peut pas reprogrammer les événements qui ont été annulés entre septembre et décembre.
Et puis, une incertitude très forte, je le dis, il s’agit du retour des bénévoles et aujourd’hui il y a 85 à 90% des clubs sportifs amateurs qui ne tiennent qu’avec l’investissement et l’engagement de bénévoles et n’ont pas de salariés, pas d’employés.
Ils n’ont pas eu droit aux aides de droit commun : le Fonds de solidarité gouvernemental par exemple ou le chômage partiel. Et donc ceux-là, ils ont une perte financière encore plus importante ! Et donc là, il y a eu je pense, une prise de conscience, les choses sont remontées au sommet de l’Etat. Le Président Macron n’avait pas prononcé le mot « Sport » depuis 6 interventions à la télévision.
Il a enfin reçu le Mouvement sportif le 17 novembre, au bout de huit mois et pris conscience de la gravité de la situation et là maintenant on a quelques mesures qui permettent d’envisager le rebond mais qui me paraissent encore insuffisantes. »
J : « Mais c’est pour cela que vous parlez de “retard à l’allumage”. C’est-à-dire que ce que vous dénoncez dans cette tribune, c’est que le constat qui a été pris par le Chef de l’Etat, il a été fait mais tard, très tard ? »
RJ : « Oui, j’ai entendu, je peux vous le dire, ici maintenant, il y a prescription, des discours qui m’ont été tenus au plus haut sommet de l’Etat, par des élus de la majorité En Marche, des conseillers qui sont très proches du Président de la République ou par la Ministre des Sport elle-même avant l’été, qui avaient une vision extrêmement parisienne du club sportif amateur.
C’est-à-dire pour eux, ils avaient fait des économies pendant le confinement, la crise sanitaire, parce qu’ils n’avaient pas des frais de déplacements, d’arbitrage, parce qu’ils n’avaient pas des frais d’organisation de matches et je leur ai dit : « Mais vous êtes très très loin de la réalité, ce n’est pas comme cela que cela fonctionne ! ».
J : « C’est presque un peu condescendant ? »
RJ : « C’est en tout cas, une vision trop technocratique et déconnectée des réalités associatives et qui fait qu’ils auraient dû beaucoup plus s’appuyer sur la parole des élus de terrain, d’autant plus qu’on connait très bien ces sujets-là du monde associatif et bien évidemment du monde sportif, dans nos territoires et que nous, nous avions les alertes des clubs sportifs depuis le mois de mai. »
J : « Régis Juanico, le risque pour les clubs amateurs, le risque il est où ? Est-ce qu’on est en face d’un risque de disparition de clubs amateurs importants dans le Département de la Loire, à l’issue de la crise ? »
RJ : « Alors, des clubs de taille importante qui mettraient la clé sous la porte, je ne pense pas. Il y aura forcément des structures qui ne repartiront pas, mais de plus petite taille, du fait des bénévoles aussi qui auront perdu l’habitude de s’engager dans les associations et qui ne reviendront pas. Ça c’est possible.
Mais la plupart des clubs sportifs amateurs vont pouvoir tenir, parce qu’il y a les subventions des Collectivités territoriales qui sont là. Les subventions de l’Etat quand elles en ont seront maintenues, mais il va falloir un coup de pouce supplémentaire.
C’est pour cela que nous plaidons pour un Fonds de solidarité plus important, nous plaidons pour un Pass Sport, c’est-à-dire un Coupon Sport voilà, qui soit mis en place rapidement pour aider les familles et les clubs. Et puis, je pense qu’il faudra aussi un certain nombre de mesures de fiscalité pour que les mécènes, que les sponsors soient encore au rendez-vous, parce que ceux-là ils sont affaiblis sur le plan économique. »
J : « On va se projeter avec vous sur cette sortie de crise, cet allègement promis ce matin par l’exécutif, très concrètement sur la manière dont on peut renseigner nos auditeurs et auditrices sur la pratique du Sport amateur.
On a avancé et on a vu à quel point il y avait cette notion de « retard à l’allumage ». La question que j’avais également envie de vous poser comme ça : est-ce que finalement, au déclenchement de la crise, vous avez ressenti de la part du Gouvernement, du Président de la République, une sorte de réflexe de se dire : « Bon allez, le Sport on verra plus tard, il y a quand même plus grave » ? »
RJ : « Oui, parce qu’aujourd’hui, il faut bien voir que c’est la place du sport qui est relativisée dans l’ensemble de la société, or on est devant une crise sanitaire qui produit, je dirais, de la souffrance en termes de santé physique, en termes de santé mentale.
Donc, l’activité physique et sportive, elle est primordiale ! Elle devrait être centrale et c’est vrai, ce qu’on a manqué d’abord au premier déconfinement, c’est qu’on aurait dû mettre beaucoup plus de moyens humains en termes d’éducateurs sportifs pour faire de l’activité physique adaptée, pour faire du sport-santé-bien-être et notamment, parce qu’il y a beaucoup de gens qui en fait, se sont remis au sport ou se sont mis au sport pendant le premier confinement : parmi ceux-ci, 20% ont découvert de nouvelles pratiques sportives. Quand ils ont repris le boulot après, ils n’ont pas eu forcément l’offre adaptée.
Les équipements sportifs n’étaient pas tous ouverts, voilà. Il n’y a pas eu cet accompagnement de l’Etat, y compris pour les malades chroniques. Pour lutter contre les facteurs de comorbidité comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, le surpoids ou l’obésité et puis bien évidemment aussi pour accompagner ce mouvement pour une activité physique qui soit prolongée. »
J : « Mais on peut vous répondre, Régis Juanico, qu’il y avait tout simplement des hôpitaux surchargés, qu’il y avait une problématique bien plus grave, bien plus urgente. Peut-être que le sport, c’est en tout cas un message que l’on entend, n’est pas important ? »
RJ : « Oui mais le Sport n’est pas un problème, il est une solution pour la Covid ! C’est qu’aujourd’hui, on guérit la Covid 19 avec de l’activité physique adaptée. »
J : « C’est-à-dire ? »
RJ : « Aujourd’hui, il y a dans les soins de suite et de réadaptation, c’est-à-dire quand vous sortez de l’hôpital, quand vous sortez des services de réanimation, vous avez tous les protocoles qui intègrent ensuite en termes de soins de suite et de suivi, vous avez des protocoles qui intègrent l’activité physique adaptée.
Et en plus, à Saint-Etienne, on a parmi les meilleurs spécialistes en France avec des laboratoires de recherche de l’Université Jean Monnet qui travaillent spécifiquement sur ces questions-là. Donc voilà, il y a eu cette occasion manquée là et puis je dirais que l’autre occasion manquée, c’est de ne pas avoir mis la règle des 3 heures et des 20 km dès le 2e confinement. »
J : « Ce qui sera possible dès samedi matin. »
RJ : « Voilà. Parce que là on savait avec le premier confinement qu’un kilomètre, une heure, c’était beaucoup trop restrictif et puis ça n’avait pas de sens de maintenir ces règles-là tant qu’on est en activité de plein air, il n’y a pas de souci de contamination. »
J « Vous avez fait partie de ceux qui avaient été choqués du fait d’avoir cette règle, alors qu’on pouvait faire du footing dans un bois ? »
RJ : « Alors, j’aurais souhaité qu’on puisse la mettre en œuvre dès le 2e confinement, qu’on en tire les enseignements. C’est bien que ce soit en vigueur dès les 28 novembre, ça va permettre à tous les publics de pouvoir avoir une bouffée d’oxygène supplémentaire. »
J : « Alors, Régis Juanico, intervention du Premier Ministre et de l’ensemble du Gouvernement ce matin. Il y a eu une réaction du Comité National Olympique et Sportif, le CNOSF, par rapport aux indications. Est-ce que vous trouvez qu’on est encore dans le flou ? On ne va pas pouvoir pratiquer de sport collectif, de sport de contact à l’extérieur comme le football, comme le rugby, cela reste interdit, cela ne pourra reprendre que le 15 décembre pour les mineurs, le 20 janvier pour les adultes… Mais par exemple, on pourra refaire de l’athlétisme, du golf, de l’équitation et du tennis ? »
RJ : « Oui tout à fait, toutes les activités de plein air et c’est vrai qu’il y a aujourd’hui, là aussi un retard à l’allumage, attendre le 20 janvier pour la reprises des activités notamment en club, pour les publics adultes, je trouve que c’est trop tard. Tout comme les salles de sport.
Attendre le 20 janvier, je trouve que là, il y a un calendrier qui est à rebours. Alors, je ne suis pas contre qu’on démarre par les mineurs, les enfants et les adolescents.
J’aurais préféré qu’il y ait lors de ce 2e confinement, avec le fait que les élèves étaient à l’école, le fait que les collégiens étaient au collège et les lycéens au lycée, qu’il y ait un grand plan de développement de l’activité physique et sportive au sein même des établissements scolaires. Ça n’a pas été fait par Jean-Michel Blanquer. On nous parle de 30 minutes par jour mais ce n’est pas fait !
Les chiffres sont là ! Et surtout, ils sont catastrophiques, très alarmistes ! Aujourd’hui, nous avons en termes de surpoids, d’obésité, des effets de la sédentarité, chez les jeunes, chez les enfants, c’est catastrophique ! Plusieurs kilos en plus depuis mars, une augmentation de la masse graisseuse, une perte de capacités physiques/de coordination de 15%. Donc c’est catastrophique et on aurait dû faire ce grand plan de lutte contre la sédentarité à l’école dès le début ! »
J : « Les salles de sport, vous êtes en contact avec des responsables du département de la Loire ? »
RJ : Bien-sûr ! Jonathan Colombet depuis le début, on est en contact régulier chaque semaine. On échange. »
J : « Elles seront ouvertes quand elles pourront l’être ou économiquement, elles n’auront pas survécu clairement ? »
RJ : « Une réouverture fin janvier après tout le monde… Il y a un nouveau plan d’aide supplémentaire sur le plan financier, qui va s’ajouter, mais je crains que certaines salles de sport ne puissent pas rouvrir. »
J : « En quelle proportion ? »
RJ : « Je ne peux pas le dire exactement, mais je sais qu’on était déjà à moins 50% du chiffre d’affaires avant l’été, que le nouveau coup d’arrêt qui a été fait au mois d’octobre, a pu être fatal pour un certain nombre de structures, ça c’est clair.
Par contre, vu le protocole sanitaire qu’ils avaient mis au point, qui était particulièrement drastique, on aurait pu envisager une réouverture plus tôt. »
J : « Une dernière question, Régis Juanico, vous qui êtes Député de la Loire, vous terminez cette tribune le 20 novembre dernier par la phrase : “Le compte n’y est pas !” Si vous aviez écrit cette tribune ce matin, est-ce que vous termineriez également par « Le compte n’y est pas ! » ? »
RJ : « Oui, alors j’attends maintenant la mise en œuvre du Pass Sport. C’est une idée qu’on a eue avec Jean-Jacques Lozach en 2019. Et là aussi, il ne faut pas jouer petits bras. On est pour l’instant sur 100 millions d’euros, 50 euros en moyenne pour 2 millions de jeunes. Nous voulons un dispositif plus ambitieux ! »
100% Verts
En deuxième parti d’émission, Régis Juanico, député socialiste de la Loire sera également avec nous. Il a signé une tribune publiée dans le Huffpost sur les conséquences de la crise sanitaire sur le sport amateur. Lire la suite
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