J’étais cette semaine l’invité de Sport 7 sur TL7 pour parler de l’actualité du sport, en France et dans la Loire.
Nous avons évoqué le nécessaire soutien au clubs sportifs amateurs en grande difficulté après une première coupure de plus de six mois qui se prolongent pour certaines disciplines, les restrictions à l’activité physique et sportive (salles de sport, gymnases pour certains publics, malades chroniques) dues à la crise sanitaire, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (sites labellisés Centres de Préparation aux Jeux et collectivités labellisées Terre de Jeux) et les événements marquants des dernières semaines.
Le détail de mes interventions :
Régis Juanico (RJ) : « Bon. Franchement, c’est compliqué de parler de Sport en ce moment. Là, les derniers chiffres, ce soir, que nous a donnés la Préfète, c’est 491 de taux d’incidence pour la Métropole de Saint-Etienne, cela veut dire que nous sommes les premiers en France ! Les premiers en France, sur tous les indicateurs. Les indicateurs sont au rouge écarlate, ça fait qu’on est devant Paris, devant Marseille et pour la Loire, on est à 346, donc on voit que depuis ce week-end, il y a une trajectoire qui … »
Un journaliste : « …Il y a des clusters à cause du sport ? »
RJ : « Non pas du tout, pas du tout ! Il peut y avoir des clusters liés à la pratique sportive bien évidemment, mais comme il y en a dans les EHPAD, comme il y en a dans les fêtes étudiantes ou d’autres fêtes privées. Mais, c’est vrai que là, c’est compliqué de parler aujourd’hui de pratique sportive, alors que peut-être dans quelques jours, on va être re-confiné de façon locale dans notre agglomération, tout simplement parce que les chiffres sont en train de monter…
Le journaliste animateur : « … Mais on comprend que ces chiffres montent et c’est grave parce que c’est une crise sanitaire, mais est-ce que vous pensez aujourd’hui que les clubs vont pouvoir s’en sortir ? Une deuxième vagie ! On parle des petits clubs, hein ! On a eu la semaine dernière de Rochetaillée qui avait besoin de seulement 3000€ pour pouvoir vivre. Est-ce que vous pensez que ces clubs vont pouvoir vivre ? »
RJ : « Alors, ce qui est du jamais vu, c’est 6 mois de coupure dans la vie associative de nos clubs, ça c’est sûr. Mais là, le problème, c’est le deuxième coup d’arrêt, c’est-à-dire qu’on pensait que la rentrée se passerait normalement, qu’on reprendrait les licences dans les clubs, les forums associatifs… vous avez bien que ce n’est pas du tout le cas. Donc là, on a un deuxième coup d’arrêt qui fait qu’aujourd’hui ce qui a été perdu par les clubs amateurs entre mars et juin, ça a été chiffré par la Centrale du Sport, 10.000€ en tout ! C’est-à-dire 7000€ de pertes financières sur les événements de convivialité qui n’ont pas été organisés, mais qu’ont pas pu être reportés en septembre/octobre/novembre et c’est aussi 3000€ en moyenne pour les clubs amateurs de pertes financières sur les buvettes, ce qu’on appelle le « club house ». 10.000€, maintenant on est sans doute pour des clubs, j’étais à Villars, il n’y a pas très longtemps pour le club de foot, on était plutôt à 14.000€ de pertes de ressources. Donc, ça commence à chiffrer ! Cela ne veut pas dire, un bilan négatif de 14.000€, mais ça fait 5000 à 6000€ de moins sur un budget et ça, ces clubs-là, ils vont avoir extrêmement de difficultés à s’en remettre. »
Le journaliste animateur : « Ça on le sait. On fait le constat, ils le font, ils nous appellent et nous le disent. Aujourd’hui, vous êtes attaché parlementaire, c’est vous qui portez la voix du peuple à Paris. Quelles sont les solutions ? On va dire, effectivement « Ce n’est pas la priorité », je pense de l’Elysée… »
Un journaliste : « Moi, ce qui me dérange, Régis, c’est que vous avez annoncé, il y a quelques temps : « Il faut 3 millions de licenciés en plus ». Aujourd’hui, le constat est fait qu’il y a moins 4,5 millions ! »
RJ : « Oui, peut-être. »
Un autre journaliste : « Attention, les chiffres on peut les faire parler comme on veut ! Moins 4,5 : en fait, il y en a qui ont repris la direction et qui n’ont pas voulu souscrire à leur licence, parce qu’il n’y avait pas de visibilité. C’est-à-dire que les parents ont dit « Je ne paye pas tout de suite, parce que si on arrête dans un mois, ça ne va pas » mais il y a quand même des garçons, des filles qui sont dans des clubs… »
RJ : « …Il y a beaucoup d’incertitudes. Alors, aujourd’hui on est plutôt autour de 20 ou 25% de licenciés en moins. Après, ça dépend des disciplines : vous avez l’athlétisme qui s’en sort bien avec les écoles d’athlétisme, parce que c’est un sport de plein air. Le rugby s’en est bien sorti, parce qu’ils ont ouvert des nouvelles sections, notamment des « baby rugby » qui fait qu’ils ont plus de licenciés, mais vous avez aujourd’hui les sports-co : le hand, le basket, qui aujourd’hui s’en sortent très mal. Vous avez tous les sports d’intérieur, dans les gymnases, les sports de contact, là on a beaucoup moins de licenciés. »
Les salles de sport
De 11mn 30s à 12mn 41s
Le journaliste animateur : « Les salles de sport aujourd’hui, elles vous ont demandé de porter leur parole à Paris, qu’est-ce que vous pouvez faire, qu’est-ce que vous avez fait pour eux ? »
RJ : « J’ai écrit à la Ministre des Sports, pour aujourd’hui dire que les gérants de salles de sport ne comprenaient pas les décisions. Ils ont fait beaucoup d’efforts sur le protocole sanitaire, il est extrêmement strict ! L’espacement dans les salles, le fait de faire venir les gens de façon plus étalée dans la journée, parfois des masques spécifiques qui pouvaient être portés. En général, ils ne sont pas portés, c’est vrai. L’aération dans les salles, donc ils ont fait énormément d’efforts. Et ils étaient même prêts à aller plus loin aujourd’hui en disant « Nous, on est prêts à baisser notre jauge », mais à un moment donné, si vous n’avez plus de jauge, vous n’avez plus de clients… »
Le journaliste animateur : « …Ils ont des emprunts, une salle à faire vivre ! … »
RJ : « …Donc là, ils ont perdu 50% de chiffres d’affaires avant l’été et aujourd’hui c’est moins 30/moins 40% … »
Un journaliste : « Les salles de sport, elles sont aidées par l’Etat ? »
RJ : « Elles auront une aide de 10.000€, pour les aider, là dans les prochaines semaines, sauf que c’est la période des réabonnements dans les salles de sport et on voit bien aujourd’hui qu’on va perdre des habitudes au niveau des clients. Il y a des clients aujourd’hui, de salles de sport, qui ont commencé à acheter du matériel de musculation ou du matériel de fitness, pour en faire chez eux et aujourd’hui des gens vont perdre des habitudes et donc pour les salles de sport, c’est vraiment économiquement très compliqué. »
La Loire, terre de Sport et terre de jeux
De 12mn 42s à 16mn 20s
Le journaliste animateur : « Alors on va essayer un petit peu. On a eu des choses positives la semaine dernière ! La Loire, Andrézieux-Bouthéon, 2024, des choses un peu positives quand même ! Retenus pour les Jeux Olympiques. C’est-à-dire est-ce que vous savez, vous pouvez expliquer aux téléspectateurs qu’on a été retenus, mais ça n’est pas forcément les délégations des pays étrangers qui vont venir à Andrézieux. »
RJ : « Alors, il y a deux choses par rapport aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il y a effectivement une liste de centres de préparation aux Jeux, ce qu’on appelle les bases arrière, les bases d’entraînement, qui servent pour les délégations internationales, qui vont venir aux Jeux Olympiques ou Paralympiques, qui viennent se préparer, qui viennent s’acclimater avant les Jeux Olympiques… »
Le journaliste animateur : « On l’a vu avec le foot, avec le Portugal. »
RJ : « …Voilà. Il y a eu 750 candidatures dans toute la France et il y en a 620 de retenues, 620 sites retenus, donc ça fait à peu près 400 Collectivités. Parmi ces 620 sites, il y en a effectivement une dizaine dans la Loire : 5 Collectivités dont Andrézieux mais il n’y a pas qu’Andrézieux, il y a aussi Saint-Chamond avec la future Halle des Sports, Cordelles avec la Communauté de Communes de la COPLER pour l’aviron, Feurs pour un certain nombre de disciplines et puis Saint-Etienne Métropole pour un certain nombre de sites. Donc, ça veut dire que cette liste, d’abord elle n’est pas close. Il y en aura d’autres. »
Le journaliste animateur : « Ah, il y en aura encore d’autres ? »
RJ : « On a la possibilité de postuler et puis vous savez, il y a 4 sports additionnels en 2024… »
Le journaliste amateur : « …Pas la pétanque a priori ! «
RJ : « Non ! Par contre pour Saint-Etienne, ce qui est intéressant : escalade et le break-in donc le hip-hop et là on est très forts ! A Saint-Etienne, on est très forts, sur l’escalade, on a aussi des sites exceptionnels. Donc il est possible qu’on ait même plus de sites dans les prochaines semaines, mais simplement, ce que je veux dire, c’est qu’on est bien instruits de l’expérience à Londres, il y a très peu de délégations, parce que là, c’est un catalogue qu’on fournit, 620 sites au Comité Olympique et Paralympique, 200 Comités olympiques, 186 Comités paralympiques et après, ils font leur marché. Très peu de délégations se déplacent, en fait avant les Jeux, ils viennent au dernier moment souvent et souvent, ils vont choisir des sites mais ils ne vont pas en choisir plusieurs centaines. Donc, c’est vrai que sur les 10 de la Loire, peut-être qu’il y aura 1,2,3 délégations qui viendront se préparer, mais je vais le dire comme ça, je ne vais pas trop mouiller : le Pôle France de gymnastique, bon il est n°1 en France, il accueille déjà des délégations chinoises …etc depuis plusieurs années, c’est un des sites, je pense, les mieux positionnés en France. Celui du BMX aussi, le site du Méon … »
Le journaliste animateur : « …Et Geoffroy Guichard ! »
RJ : « Par contre le label Terre de Jeux Par 2024, ça par contre, c’est autre chose. Là aussi, vous avez des Communes qui sont labellisées et là on a des Communes comme Saint-Jean-Bonnefonds, dans ma circonscription, de 6000 habitants, qui ont fait un cahier des charges qui ont été labellisés parce qu’ils font des événements spéciaux qui font qu’on développe la pratique sportive. Donc, on va faire la récompense des bénévoles sportifs, on fait un challenge de corde à sauter dans les écoles publiques et privées, ça c’est génial ! On lutte contre la sédentarité, c’est ludique, c’est compétitif. Ils font la formation des agents municipaux, ils font du sport sur ordonnance avec les médecins et ils font des manifestations éco-citoyennes… »
Le journaliste animateur : « … Il faut faire un dossier pour ça ? »
RJ : « Voilà, oui. Ils ont été labellisés et en contrepartie, bien il y aura peut-être un petit peu de subventions financières. Pour les CPJ [Centres de Préparation aux Jeux], c’est 20 millions d’euros, c’est très peu pour 620 sites pour les rénover et pour le Comité d’Organisation pour le label Terre de Jeux, on a d’ores-et-déjà 50 millions d’euros qui iront sur l’éducation, sur l’inclusion sociale. »
Un risque pour Geoffroy Guichard ?
De 16mn 21s à 19mn 05s
Le journaliste animateur : « Rapidement, je vous ai lancé la balle, mais vous l’avez pas pris au vol ! Ça arrive, c’est le sport. Je vous ai parlé de Geoffroy Guichard, j’ai entendu qu’il y avait un petit souci avec Geoffroy Guichard. »
RJ : « Oui. Vous savez qu’il y a un souci plus généralement sur, on va dire le coût et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il y a eu une décision qui a été prise, donc le 30 septembre, de réduire de 10% les coûts et donc les réflexions sur notamment les sites de compétition. Et parmi les décisions qui ont été prises, de réorganisation, il y a la réduction de 9 à 7 stades de football pour Paris 2024… »
Le journaliste animateur : « On le voyait arriver, Lyon d’un côté, Saint-Etienne de l’autre… »
RJ : « Alors ! Sachant qu’il y a déjà une ville pour qui c’est réglé, c’est Lille, puisque Lille, le stade Pierre Mauroy va être transformé en aréna avec la couverture, le toit et ça sera soit un sport-co hand, soit un sport-co volley-ball. Ça c’est sûr, donc c’est plus le football, donc on en a 8, mais de 8 on doit encore passer à 7. Donc, dans un mois, il va y avoir une audition de l’ensemble des villes hôtes et il va falloir qu’ils défendent leur candidature, donc là il faut tous être derrière Saint-Etienne et Geoffroy Guichard ! … »
Le journaliste animateur : « …Et comment il faut faire ? Il faut faire une banderole, il faut faire quoi ? »
RJ : « Alors, moi j’ai déjà eu l’occasion, la semaine dernière, puisque j’étais à l’Assemblée Nationale, j’ai eu en audition à la fois Tony Estanguet et j’ai eu l’occasion de lui en parler très directement. J’ai vu le délégué interministériel aux Jeux Olympiques, Michel Cadot, qui a remplacé Jean Castex à ce poste la semaine dernière. Aussi, j’ai eu l’occasion de lui en parler et ça ne suffit pas, il faut qu’on soit mobilisé. Alors, attendez, attendez ! Le problème c’est la proximité géographique avec Lyon, je vous le rappelle donc là-dessus il va falloir une petite compétition entre ces deux villes… »
Le journaliste animateur : « Non mais attention, c’est le seul vrai derby qu’il y a en France, le vrai ! »
RJ : « …Et puis je dirais qu’après, si vous regardez Bordeaux, Nantes, Marseille, Nice, je dirais que Marseille a déjà une épreuve de voile et que peut-être, la décision pourrait être… »
Un journaliste : « Il y a les infrastructures aussi, parce que Marseille, le stade Vélodrome est quasiment neuf, avec une capacité d’accueil bien plus importante que le stade Geoffroy Guichard, on a aussi le stade de Bordeaux qui lui aussi est quasiment neuf… »
Le journaliste animateur : « …Donc on est tous d’accord pour enlever Lyon ?! »
Un journaliste : […] « En plus, il y a Paris. Le Stade de France… »
RJ : « Le Stade de France, incontournable ! » […]
Un autre journaliste : « Mais Monsieur le Député, vous faites partie de la commission ? »
RJ : « Non, moi je fais partie du Groupe de travail à l’Assemblée Nationale, qui s’occupe des Jeux Olympiques et Paralympiques, donc c’est une voix qui compte effectivement à Paris et à l’Assemblée Nationale, mais ce sont les auditions qui décideront. Donc, il faut être bon au moment des auditions dans un mois ! Voilà, c’est tout simple. Mais moi, je voulais prévenir ! Je voulais alerter parce que c’est une information qui n’avait pas vraiment diffusé. D’accord. »
Le mécénat sportif, plus que nécessaire aux clubs
De 25mn 35 à 28mn 07s
Le journaliste animateur : « On en a parlé pendant le confinement, on l’a développé au sein de Sport 7, est-ce que justement aujourd’hui, le milieu amateur ne devrait pas se réinventer pour trouver une nouvelle ligne budgétaire ? On en a parlé avec Patrice Horjak, c’est vous qui avez suggéré cette idée-là. Dans les pays scandinaves ou en Allemagne, il y a beaucoup de mécénat, on va le voir dans quelques instants. Est-ce qu’aujourd’hui, justement on voit la fragilité des clubs, on le voit, est-ce qu’il ne faudrait pas faire une Loi, voter une Loi pour aider ces clubs ? »
RJ : « Alors moi, les 3 propositions que j’ai faites avant l’été, c’est-à-dire… »
Le journaliste animateur : « … Elles tiennent encore ou pas aujourd’hui ? »
RJ : « Oui ! Plus que jamais, même il faudrait les renforcer ! Mais la situation a été un peu sous-estimée à l’époque, moi c’était un Fonds de solidarité pour l’ensemble des disciplines, parce que toutes n’ont pas la chance d’être le football, le rugby, le tennis où il y a un peu d’argent quand même à redistribuer aux clubs, plus que d’autres. Donc, un Fonds de solidarité au niveau national. Il faut un Chèque-Sport, c’est-à-dire une mesure de soutien de la dépense sportive dans les familles pour inciter notamment les enfants des milieux les plus modestes à reprendre une licence dans le club, ça maintenant le Gouvernement est acquis à l’idée, mais maintenant on se bat pour qu’elle soit là plus vite que ce qui est prévu, bah la rentrée 2021, c’est trop tard ! Il faut que ce soit dans quelques mois, parce qu’aujourd’hui la rentrée a tendance à s’étaler ! Et puis le mécénat sportif. Alors le mécénat sportif, pourquoi ? Dans les clubs amateurs aujourd’hui, 40% des ressources financières viennent de la participation des licenciés, donc des licences, des adhésions. Bon, on voit là qu’il y a une perte financière et puis il y a 10% qui viennent du sponsoring et 5% du don et du mécénat donc 15% de ressources prévues… »
Le journaliste animateur : « …C’est rien ça ! »
RJ : « …C’est très peu. Parce qu’on n’incite pas et ce que disait l’étude très intéressante de la Centrale du Sport, de Mickaël Bardes, c’est qu’aujourd’hui, il y a 10% des ressources que je viens d’évoquer, des ressources privées, elles sont à 50%, elles viennent des artisans, des commerçants locaux, des bars et des restaurants. Donc, c’est l’écosystème économique d’un club amateur au niveau d’un territoire, or ce sont les acteurs qui ont le plus morflé entre guillemets, ces derniers mois. Donc si on ne les encourage pas, aujourd’hui, il y a une déduction fiscale d’à peu près 60% quand on donne à un club, quand on est partenaire d’un club, c’est le mécénat sportif : nous on a proposé comme cela a été avec Notre-Dame de Paris, de monter jusqu’à 80% pour qu’ils soient incités à maintenir leur partenariat, parce qu’ils sont très fragiles… »
Un journaliste : « …Sachant que les 60%, c’est pour le mécénat personnel et pour les entreprises, il est encore un peu moindre… »
RJ : « … Voilà exactement. On peut relever le taux. »
Le club de foot de Montreynaud
De 31mn 25s à 32mn 17s
RJ : « D’abord, bravo à Faouzi Ghoulam, qui n’oublie pas et son quartier d’origine et son club de foot ! Ce n’est pas rien, 50.000€ de dons pour achat d’équipements ! Je pense que c’est largement au-dessus de m’importe quel budget de n’importe quel club amateur de foot ! Bon, ce qu’il faut retenir c’est que sur ce quartier de Montreynaud, on a souvent eu un club de foot comme la vie associative, qui a connu des hauts et des bas et que moi, je voulais remercier aussi tous les élus qui depuis 15 ans, j’en fais partie mais je ne suis pas le seul et l’Etat et le district de la Loire qu’a fait énormément d’efforts aussi, depuis 2 ou 3 ans pour remonter le club, pour le structurer, pour y apporter des éducateurs sportifs, pour y apporter aussi des moyens de l’Etat afin , parce que c’est un quartier Politique de la Ville, qu’on aide un peu plus, c’est normal ! Pour y apporter aussi un peu plus de stabilité et c’est bien maintenant qu’il y ait ce geste. »
Le basket dans la Loire
De 37mn 17s à 38mn 32s
Le journaliste animateur : « Monsieur le Député, on ne vous a pas beaucoup entendu sur le basket, est-ce qu’il y a un problème sur le basket ?! »
RJ : « Non pas du tout, parce qu’on est certainement un des départements qui aujourd’hui est au top du basket au niveau français ! Au niveau des licenciés, dans le Département, mais aussi au niveau de la densité de haut niveau. Et le souci que peuvent avoir aujourd’hui notamment, aux échelons non-amateurs, on a vu qu’il y avait eu un scandale avec le joueur positif de l’ASVEL à Cholet, mais dans les équipes amateur, quand il y a un cas testé positif, c’est toute l’équipe qui est mise à l’arrêt pendant 2 semaines, il y a les tests à faire derrière, donc c’est pendant 2 semaines une interruption. Donc, on le voit dans beaucoup de sports collectifs. Ce que je voulais simplement dire, par rapport à ce que je disais tout à l’heure sur Paris 2024, il n’y aura peut-être pas beaucoup de délégations en préparation dans le Département de la Loire, mais par contre il y aura sans doute 120 à 150 Grands Evénements Sportifs Internationaux, des compétitions, test events, tes de qualifications qui vont avoir lieu dans tout le territoire français et bah j’espère par exemple sur le basket, la Halle des Sports qui va se construire à Saint-Chamond, 3500 places, eh bien on pourra peut-être accueillir de beaux matches et de nombreuses compétitions de basket. Et puis, il y a des sites sur le basket olympique, paralympique, basket-fauteuil tout ça, qui sont sélectionnés dans le Département. Donc, voilà, on croise les doigts pour le basket, parce qu’on est vraiment une vitrine du basket français dans la Loire ! »
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