10 millions de personnes soit 14,7% de la population avait un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté en 2018, selon l’Insee, un niveau record…
20% des étudiants sont sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1000 euros par mois en moyenne pour vivre…
Alors que seulement 31% des étudiants boursiers se voient accorder une bourse mensuelle de 450 euros ou plus, ce montant ne peut être suffisant pour vivre.
D’après l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), près d’un étudiant sur 2 déclare exercer une activité rémunérée en parallèle de ses études en 2016, mettant en péril sa réussite (d’après l’INSEE le taux de réussite en licence passe de 60% pour les étudiants non-salariés à 40% pour les étudiants salariés).
En 2019, près de 300 000 étudiants déclarent avoir contracté un prêt pour financer leur formation (selon l’OVE).
Ces difficultés financières ne sont pas sans conséquences : échec scolaire, dépression, renoncement aux soins (en 2019, 42% des étudiants déclaraient avoir renoncé à des soins ou des examens médicaux pour des raisons financières) et peuvent même pousser jusqu’au suicide. D’après l’OVE, chaque année 6% des étudiants commettent une tentative de suicide, soit près de 94 000 jeunes.
Privés de conditions d’existence et d’études décentes, privés de considération et d’un soutien financier suffisant, privés de leur droit légitime à l’avenir, des jeunes, perdent espoir.
Ce qui conduit certains d’entre eux à des gestes désespérés comme ce jeune de 22 ans qui a tenté, vendredi dernier, de mettre fin à ses jours.
Juste avant de s’asperger d’essence devant le bâtiment du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), il a publié un long message sur Facebook, dans lequel il évoque ses difficultés financières et se revendique de la lutte contre les politiques libérales du gouvernement.
Des solutions sont envisageables pour éviter de tels drames, le Revenu Universel d’Existence ou l’allocation d’autonomie en sont quelque unes parmi beaucoup d’autres.
Sur le logement, les transports, les politiques de solidarité, la Culture, le Sport, l’effectivité de la gratuité de l’enseignement supérieur public, il reste tant à faire …
Une pensée pour ce jeune étudiant originaire de notre ville et sa famille.
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Bonjour, J’espère que vous en parlerez à l’Assemblée en ne réduisant pas l’acte de ce jeune homme à un acte désespéré. , Cette demande de plan d’urgence sanitaire et sociale est tout à votre honneur et pour le moins, faut-il en effet dénoncer la réduction honteuse des crédits et demander la revalorisation des bourses. Dans le second le degré, ils en sont à vouloir diminuer les fonds sociaux( exemple le fond social dans les lycée) , au prétexte qu’ils ne sont pas totalement utilisés ( faute aussi d’information des familles dans la précarité.
Par contre, la revendication d’un revenu universel est vraiment discutable, car c’est aussi une revendication libérale qui vise à réduire en une seule enveloppe les allocations et donc réduit ce qui est financé par la cotisation, Ce que réclame ce jeune homme est un salaire étudiant et même un salaire à vie, Le lien que fait ce jeune homme dans sa lettre aussi avec les retraites ou la sécu doit aussi être entendu
Déjà et maintenant demander une allocation d’autonomie, Merci