À l’issue d’une semaine intensive de pratique encadrée de la nage en bassin dans le cadre du dispositif du ministère des Sports « J’apprends à nager », nous avons remis leurs diplômes aux jeunes enfants de 6 à 12 ans, avec le Président de l’Amicale Laïque de Chapelon de Saint-Etienne, Anaclet Ngameni.
Selon les chiffres Santé Publique France, le nombre de noyades a doublé en 2018 par rapport à 2015 : 2255 noyades entre le 1er juin et le 30 août contre 1092 sur la même période. Les accidents sont passés de 180 à 332 pour les enfants de moins de six ans, dont 22 décès. Les noyades suivies de décès sont passées dans le même temps de 398 à 492.
Notre pays a un sérieux problème d’apprentissage du savoir-nager. Un Français sur six ne sait pas nager. Selon une enquête de l’Éducation Nationale sur 300 collèges : 48% des élèves ne savent pas nager à l’entrée en 6e.
Les noyades sont la première cause de mortalité par accident de la vie courante pour les moins de quinze ans devant les suffocations, le feu et les chutes.
Pourtant, le savoir-nager, comme cela est rappelé chaque année dans les circulaires du Ministère de l’Éducation Nationale est censé faire partie des savoirs fondamentaux du socle commun au même titre que lire, écrire, compter, cliquer -et je rajouterai sauver- et son acquisition doit être validé par une attestation scolaire du savoir-nager (ASSN) entre le CP et la classe du 6e depuis un décret de juillet 2015.
Il faut faire du savoir-nager une priorité des pouvoirs publics et pour cela déployer de nouveaux moyens financiers et des équipements nautiques, comme dans le plan “aisance aquatique” récemment présenté par la Ministre des Sports.
Pour contrer la pénurie de maîtres-nageurs sur les plages, le député Régis Juanico appelle à un plan ambitieux. Lire la suite
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