J’ai apporté mon soutien à l’appel lancé le 26 juin dernier par l’Union Sportive d’Ivry et partagé par de nombreux clubs, professeurs d’EPS et élus, afin que l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024 s’accompagne d’un réinvestissement de l’Etat dans le sport pour tou.te.s.
C’est dans cet esprit que j’ai par ailleurs formulé la proposition que la victoire des Bleus puisse bénéficier au football amateur (lire par ailleurs).
Les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) reviennent à Paris en 2024. Ils se veulent « sobres », « solidaires » et « durables » : l’accent a été mis sur l’héritage de ces Jeux pour la population, et sur l’association de tous les acteurs du sport à leur préparation. C’est, selon nous, la condition pour en faire une grande fête populaire.
L’attention du monde entier se focalisera sur les performances sportives qui s’y exprimeront l’espace de quelques jours. Mais cette performance est avant tout le fruit du patient engagement, tout au long de l’année, des acteurs du « sport pour tous », au premier rang desquels les très nombreux clubs associatifs : les associations sportives regroupent en France 3,5 millions de bénévoles et 16 millions d’adhérents. Nous en sommes convaincus : il n’y a pas de podium olympique sans tournois du dimanche !
Or, le progressif désengagement de l’Etat sur le sujet, tout comme les contraintes financières qui pèsent sur les collectivités locales, mettent plus que jamais en difficulté ce secteur pour répondre aux besoins. Madame la ministre des Sports souhaite impulser une dynamique de 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2022, comment allons-nous les accueillir ?
Aussi, l’Union Sportive d’Ivry lance un appel, partagé par de nombreux clubs associatifs, professeurs d’EPS, élus… afin que les JOP 2024 et leur budget de près de 6,5 milliards d’euros soient l’occasion d’un réinvestissement de l’Etat sur trois sujets prioritaires :
1. le lancement d’un plan de construction-rénovation d’équipements sportifs de proximité ;
2. un plan d’aide aux associations sportives, particulièrement dans les villes et quartiers populaires ;
3. des moyens permettant de redonner toute sa place à l’EPS et au sport scolaire auprès de la jeunesse.
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