Semaine du 23 au 29 mai

Face à la situation dramatique en Syrie, dans la région de la Ghouta, j’ai apporté mon soutien à la pétition lancée par Amnesty International. Avec mes collègues du groupe Nouvelle Gauche, nous avons également réagi dans un communiqué de presse la semaine dernière.
> La pétition d’Amnesty International (pour la signer : cliquer ici) :
Le gouvernement syrien, soutenu par la Russie, bombarde son propre peuple dans la région de la Ghouta orientale, près de Damas. Ces dernières semaines, beaucoup de personnes ont été tuées et des centaines blessées.
Cette situation n’est pas nouvelle pour les habitants de la Ghouta orientale : victimes d’ un siège cruel pendant presque cinq ans, ils sont maintenant attaqués quotidiennement, tués et mutilés par leur gouvernement. Les enfants et les personnes âgées meurent de malnutrition et de manque de médicaments.
Demandez aux gouvernements syrien et russe de cesser les attaques et de lever immédiatement le siège sur la Ghouta orientale !
L’aide humanitaire doit pouvoir entrer dans la région, et les civils souhaitant fuir la zone doivent pouvoir le faire en toute sécurité.
Nous avons réussi à faire pression en faveur des habitants d’ Alep l’an passé – et nous pouvons réussir aujourd’hui à aider la population de la Ghouta orientale.
> Le communiqué du Groupe Nouvelle Gauche :
Le Groupe Nouvelle Gauche fait part de sa plus vive inquiétude quant à la situation qui ne cesse de se dégrader en Syrie.
Au nord du pays, à Afrin, les tensions entre la Turquie et le régime syrien au sujet des Kurdes menacent de tourner au conflit ouvert. La semaine dernière, la Syrie a également été le théâtre de confrontations entre l’Iran et Israël.
La guerre civile, désastre humanitaire depuis 7 ans, prend une tournure de plus en plus dramatique. Le quartier de la Ghouta, où 400 000 civils subissent depuis 2013 le siège du régime, fait maintenant l’objet de bombardements massifs. A Idleb, le régime Al-Assad est soupçonné d’avoir à nouveau fait usage d’armes chimiques dans le silence assourdissant de la communauté internationale.
Les négociations entre la Russie, l’Iran et la Turquie qui devaient conduire à une désescalade dans la région montrent leur limite. La France doit prendre ses responsabilités et demander la convocation immédiate du Conseil de sécurité. Face au risque d’embrasement, l’ONU doit reprendre la main sur le dossier syrien.
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