Ce lundi 22 janvier, j’ai présenté les vœux de la fédération du PS de la Loire aux côtés de Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire, Pierrick Courbon, président du groupe Loire Solidaire au département et Johann Cesa, conseiller régional. L’occasion de rappeler que le PS est encore une force qui compte dans la Loire : avec deux parlementaires, des élu.e.s à l’oeuvre dans toutes les collectivités (région, département, communes) et des militant.e.s qui ont su montrer toute leur capacité de mobilisation lors des échéances de 2017.
Des adhérent.e.s nous ont quitté ces derniers mois et d’autres hésitent encore à rester. Le congrès qui s’ouvre doit permettre de répondre à leurs interrogations et de refaire du PS, un acteur important de la gauche. Pour cela, il faudra que le PS réaffirme son opposition claire à la politique menée par l’actuel gouvernement et reconstruise l’unité de la gauche. Si notre parti n’est plus hégémonique à gauche, il doit pouvoir jouer un rôle de pivot pour rassembler les partis traditionnels de la gauche (PC, EELV, PRG) et les mouvements qui ont récemment émergé sous l’impulsion de Benoît Hamon (Génération.s) ou de Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise).
Cette union existe déjà à l’Assemblée nationale où les députés socialistes, communistes et la France Insoumise, se sont exprimés ensemble contre le budget 2018, très favorable aux plus riches (suppression de l’ISF, mise en place du prélèvement forfaitaire unique…) et injuste socialement (augmentation de la CSG pour les retraités, suppression des contrats aidés…), contre les ordonnances travail ou encore la politique sur l’asile et l’immigration. Il faudra reconstruire ce rassemblement partout, et notamment au niveau local dans la perspective des prochaines municipales.
Dans la fédération, c’est une équipe rajeunie qui relèvera ces défis. J’ai en effet annoncé que je ne me représenterai pas en tant que premier secrétaire fédéral de la Loire, après près de 10 ans à cette responsabilité. Avec Jean-Claude Tissot, nous viendrons bien évidemment en appui à ce collectif.
lundi 22 janvier 2018 à 17:32 Par Sandrine Morin, France Bleu Saint-Étienne Loire
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Après une année électorale compliquée, le Parti socialiste veut croire être encore « une force qui compte », mais non sans recours à un large rassemblement de la gauche.
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