Alors que le salon de l’agriculture bat son plein, je souhaite revenir sur mon action de député en 2016 au service de l’agro-écologie et du développement durable.
Après l’adoption de la loi de transition énergétique en 2015 et de la COP 21 en 2016, notre pays doit accélérer la mutation écologique de notre société vers une économie décarbonée, plus verte et plus durable, vers une économie de la tempérance. Les esprits sont mûrs et les jeunes générations, nos enfants et petits enfants, nous poussent à modifier nos comportements.
C’est particulièrement vrai pour notre modèle d’agriculture. Au-delà du plan d’urgence (prix du lait, de la viande…) et des mesures adoptées en soutien aux agriculteurs sur le plan financier et social, je veux insister sur trois orientations législatives récentes qui permettent de réorienter concrètement notre modèle agricole :
– la promotion des circuits-courts et du bien-manger : dans le cadre de la loi Égalité et Citoyenneté, nous avons voté un amendement sur l’ancrage territorial de l’alimentation qui impose l’introduction de 40% de produits locaux, de saison ou provenant de l’approvisionnement en circuits-courts, mais aussi un objectif de 20% de produits bio dans la restauration publique collective, à compter du 1er janvier 2020.
– l’usage des pesticides et les nouvelles pratiques agricoles : de plus en plus de communes comme Saint-Jean-Bonnefonds ou Saint-Priest-en-Jarez dans la 1ère circonscription, adoptent des chartes “zéro pesticides”. Nous avons voté dans la loi Biodiversité en 2016 une mesure interdisant les néonicotinoïdes, insecticides “tueurs d’abeilles”, au 1er septembre 2018, un temps d’adaptation étant accordé aux agriculteurs pour trouver des alternatives.
– la lutte contre le gaspillage alimentaire : le gaspillage alimentaire représente 30 kg par an et par personne, dont 7kg de produits encore emballés, dans notre pays : c’est un enjeu considérable en terme de rejet de gaz à effet de serre pour la planète. En 2016, la loi de lutte contre le gaspillage alimentaire est entrée en vigueur avec un objectif de réduction fixé à 50% en 2025. Ce plan sera décliné dans l’administration publique, dans l’Education Nationale, avec un enseignement à la bonne alimentation, et les grandes surfaces auront l’obligation de signer des conventions avec les associations de solidarité qui collectent les dons alimentaires.
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