Pour le second tour des élections cantonales qui se tiendront ce dimanche 27 mars, 5 duels opposeront dans notre département des candidats du Front National à des candidats du PS ou de l’UMP-UPL.
Alors que l’ensemble des forces de gauche, au niveau national comme au niveau local, ont appelé très rapidement et explicitement à faire barrage au Front National en votant pour le candidat républicain dans les cantons où la gauche n’est pas présente au second tour, force est de constater que la position de la droite a été beaucoup plus ambigüe. Entre atermoiements et subtiles jeux sémantiques, l’UMP-UPL s’est laissée aller à des positions diverses et pour le moins fluctuantes, semant la zizanie au sein même de certaines composantes de la majorité départementale, dont les responsables n’ont pas hésité à prendre des positions contraires à celle de leurs leaders nationaux, et contraire à celles de leurs militants, dont on a sacrifié les convictions républicaines sur l’autel de l’intérêt personnel.
Alors que l’UMP-UPL a tenté toute la semaine d’éteindre l’incendie qu’elle a elle-même allumé par son silence coupable, j’ai pu constater aujourd’hui que cette droite-là n’a plus grand chose de républicain, quoi qu’elle en dise. En effet, dans le cadre de ma campagne de proximité, je me suis rendu aujourd’hui dans le quartier de Terrenoire où j’ai découvert la dernière campagne d’affichage du MIL, soutien revendiqué et affiché de la majorité départementale. Celle-ci est pour le moins explicite : « Demain comme hier, le danger c’est la gauche », « Battre la gauche ».
Dans un canton où je suis opposé, pour le second tour, à un candidat du Front National, le slogan « battre la gauche » ne constitue-t-il pas un appel explicite à un vote Front National ? Le réel danger ne se situe-t-il pas dans la possibilité d’élire des candidats du Front National au sein de notre Assemblée Départementale ? Décidément, l’UPL est prête à tout pour s’attirer, sur les cantons où elle est encore en lice, les voix du FN, quitte à le soutenir là où elle n’est plus présente.
A l’occasion du second tour, au-delà de la gauche rassemblée, j’en appelle à tous les électeurs Républicains, en particulier ceux qui ne sont pas venus voter au 1er tour, pour qu’ils se mobilisent massivement et qu’ils montrent leur refus des idées du Front National, qui, si elles étaient appliquées, déboucheraient sur plus de haine, de pauvreté et d’exclusion dans notre pays.
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J’ai voter au 1er tour pour les cantonales et je voterai au 2em tour! le FN n’a pas sa place dans notre canton ( et meme dans tous les cantons de France) votez nombreux!