Discours devant le Congrès : un rendez-vous manqué !
Le 22 juin 2009
J’étais au Parlement, réuni en Congrès, aujourd’hui, à Versailles, pour écouter l’adresse de Nicolas Sarkozy aux parlementaires.
Après l’avoir entendu, j’ai envie de dire : « tout ça pour ça…! »
Il y avait pourtant une forte attente par rapport aux annonces que pouvait faire le Chef de l’Etat à Versailles, à l’occasion d’un discours qu’on nous a vendu comme le moment fort de la 2ème phase du quinquennat. Or, à part l’annonce d’un emprunt d’Etat destiné à financer les investissements stratégiques du pays, le discopurs présidentiel a fait « pshitt »… en particulier sur la réforme des collectivités locales.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé comme s’il n’était pas au pouvoir, il dénonce des situations qu’il est le seul à pouvoir changer et sur lesquelles il n’agit pas ou qu’il aggrave. Son Gouvernement a refusé, il y a peu, la proposition socialiste permettant de mieux indemniser les chômeurs. De même en ce qui concerne la fiscalité des stock-options ou des parachutes dorés.
Nicolas Sarkozy nous dit que l’Europe doit changer, mais il conforte M. Barroso à son poste de Président de la Commission Européenne.
Surtout, le Président de la République est apparu dépassé, en panne de solutions face à la gravité de la crise économique et sociale que vivent au quotidien nos concitoyens, dont il ne semble toujours pas avoir pris la juste mesure.
Il n’a annoncé aucune mesure permettant d’améliorer le quotidien des Français dans la crise, aucune mesure pour lutter contre le chômage ou pour améliorer le pouvoir d’achat, le jour même où le Gouvernement refuse un coup de pouce au SMIC.
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