Vendredi dernier, au beau milieu du Grand Débat National, le Premier ministre a décidé d’ouvrir un débat sur les contreparties aux aides sociales.
Après le « pognon de dingue » et ceux « qui déconnent », des propos que je dénonçais déjà en 2018, l’exécutif reprend une nouvelle fois à son compte une nouvelle vieille rengaine de la droite libérale.
Parce qu’ici de quoi parlons-nous ?
Pourquoi ne pas ouvrir le débat des contreparties dans d’autres domaines : le CICE, la niche Copé, la suppression de l’ISF (contre laquelle nous avons lancé un référendum pour un référendum d’initiative partagée), l’instauration de la flax tax ?
Le gouvernement s’en prend encore aux petits plutôt que de s’attaquer à la fraude fiscale des plus riches qui coute 60 à 80 milliards d’euros à la collectivité.
C’est au nom de la dignité humaine que notre modèle social a été construit. Aucune société ne devrait s’exonérer du fait qu’elle abrite en son sein des « exclus ». À ces personnes, on ne peut opposer des « contreparties » à des aides leur permettant simplement de survivre.
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