Sarbacane : remise des récompenses du trophée 2019 de la municipalité de Saint-Priest-en-Jarez
Le 7 novembre 2019
La sarbacane est un patrimoine stéphanois. Les « baveux » ou chevaliers sont quelque 350 pratiquants dans le bassin stéphanois. A Saint-Etienne, la pratique en est attestée depuis au moins 1774, date de création de la société « Sarbacane » rue Croix Courette.
La plupart des associations ont été créées pendant la première moitié du XIXe siècle. La Sarbacane-boule de Saint-Jean-Bonnefonds dont une équipe participait au concours intersociété a fêté l’an dernier ses 155 ans d’existence.
Le tir à la sarbacane était surtout pratiqué par des travailleurs manuels (armuriers, passementiers, teinturiers, …) et pas uniquement, comme on le pense trop souvent, par les ouvriers mineurs. La pratique de la sarbacane permettait aux mineurs d’expectorer les traces de charbon de leurs poumons.
En 1855 les mineurs ne représentaient que 6 % seulement des pratiquants sur 1 466 joueurs. En fait, la masse des pratiquants est représentative du tissu ouvrier du bassin stéphanois. On ne se rencontrait pas beaucoup entre Jeux, certains étant plus riches que d’autres
Les adhérents sont appelés chevalier et les dirigeants sont hiérarchisés par leur titre : capitaine, équivalent aujourd’hui au président, trésorier. Conseiller, secrétaire, prévôt, plus particulièrement chargé de la discipline, etc. On retrouve ces grades et appellations dans les compagnies de tir à l’arc traditionnel.
À ce jour, 10 associations sont adhérentes au Comité départemental. Cela représente quelque 350 pratiquants. Parmi ceux-ci il faut compter 135 compétiteurs engagés dans le championnat.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies destinés à vous garantir la meilleure expérience sur notre site et nous permettre de réaliser des statistiques de vos visites.OkEn savoir plus
Laisser un commentaire