Ce jeudi 6 juillet, le Premier Ministre Edouard Philippe a installé une commission d’évaluation de neuf experts sur le CETA, commission promise par M. Macron durant la campagne présidentielle.
Il s’agit d’une opération de pur enfumage, car 90% du CETA s’appliquera au plus tard le 1er septembre, quoi qu’en pense et quoi qu’en dise cette commission d’évaluation, et très vite vont arriver sur le marché européen 50 000 tonnes de viandes bovines, élevées et nourries dans des conditions diamétralement opposées aux nôtres sur le plan sanitaire, environnemental, de la traçabilité et du bien-être animal.
Cette commission fait illusion sur le papier, elle décore et occupe, mais elle ne sert à rien, tout simplement.
Si cette démarche se voulait crédible, le Gouvernement commencerait par refuser l’entrée en vigueur du CETA en demandant un vote négatif du Parlement français sur la ratification. Ainsi, l’accord serait suspendu, ce qui laisserait le temps à cette commission d’évaluation de mener véritablement à bien ses travaux. Et si cette dernière ne trouvait vraiment rien à redire au CETA, rien n’empêcherait la France d’organiser un nouveau vote de ratification.
Personne dans ce Gouvernement profondément “libre-échangiste” ne veut agir face aux excès de la mondialisation, à la montée des inégalités, au dérèglement climatique et à la destruction de la planète.
Cette commission n’est hélas qu’un leurre, un écran de fumée, visant à masquer la vente à la découpe de notre planète.
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