J’ai eu l’occasion de rappeler notre soutien à l’Etablissement Public d’Aménagement qui va être crée dans quelques semaines à Saint-Etienne et d’approuver la participation du Conseil Général de la Loire à hauteur de 12 millions d’euros dans le financement des projets pour les sept prochaines années.
L’EPASE est un puissant outil d’aménagement urbain qui va venir renforcer significativement les moyens financiers publics, notamment les crédits de l’Etat sur un certain nombre d’opérations d’envergure. Comme vous le constaterez dans la brève note de présentation, le périmètre d’action de l’EPASE concerne au premier chef le canton Nord-est 1 : réhabilitation du quartier Chappe-Ferdinand au Crêt de Roc, restructuration du quartier de Châteaucreux aussi bien au Sud du site qu’au Nord du côté du Soleil et de la zone du Pont de l’Ane à l’entrée Est de la ville.
Nous avons également obtenu que l’EPASE puisse intervenir ponctuellement en dehors de son périmètre de compétence pour des actions complémentaires (par exemple pour l’entrée Est de Saint-Etienne, la possibilité éventuellement de conforter des projets de rénovation urbaine sur le quartier de Terrenoire).
Pour en savoir plus sur l’EPASE
2) L’avenant au projet ANRU pour le quartier de Montreynaud.
Alors que le Conseil Général de la Loire s’est engagé financièrement dans les projets de rénovation urbaine de l’ANRU à Saint-Etienne (Crêt de Roc, Tarentaize-Beaubrun-Séverine, Métare Sud-Est et Montreynaud) à hauteur de 7 millions d’euros entre 2005 et 2010, j’ai eu l’occasion de dénoncer le refus du Président du Conseil Général, Pascal Clément de signer l’avenant ANRU (le projet complémentaire plus ambitieux sur le plan financier) du quartier de Montreynaud. Pascal Clément semblait découvrir cette décision de désengagement qui est un très mauvais signal pour le quartier de Montreynaud et pour les autres financeurs.
Pascal Clément a justifié ce refus notifié le 6 novembre à M. Thiollière en arguant des contraintes budgétaires du Département qui ne pouvait s’engager plus avant dans les financements de projets de rénovation urbaine. Mon intervention n’a pas été inutile dans la mesure où il semble que depuis le 20 novembre, le Conseil Général a revu sa position et serait désormais favorable à apporter son soutien à l’avenant de Montreynaud.
3) Les Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS).
J’ai présenté au nom du groupe socialiste un voeu sur la question des Contrats Urbains de Cohésion Sociale, dispositifs de financement de l’Etat, qui vont remplacer à partir du 1er janvier 2007 les Contrats de Ville. Ce vœu a été adopté l’unanimité de l’Assemblée Départementale.
Les CUCS, volet social de la politique de rénovation urbaine, jusqu’ici centrée sur les questions de l’habitat seront articulés autours de cinq priorités : le cadre de vie, l’accès à l’emploi et le développement économique, la réussite éducative, la santé, la citoyenneté et la prévention de la délinquance. Ils permettront aux structures socio-éducatives, aux associations de bénéficier de crédits de l’Etat pour un certain nombre de leurs actions sur le terrain.
Initialement, le gouvernement n’avait retenu que 4 quartiers stéphanois en CUCS contre 13 éligibles auparavant dans le cadre des Contrats de ville. Suite aux nombreuses interventions des élus stéphanois à la Région et au Département, cette liste a été revue et intègre dorénavant Montreynaud et le Crêt de Roc en catégorie 1 (celle qui bénéficiera de l’essentiel des financements), Terrenoire en catégorie 2 et les quartiers du Soleil et République-Chappe en catégorie 3. Une bonne nouvelle pour ces quartiers qui attendent ce coup de pouce financier supplémentaire de l’Etat.
Voeu adopté à l’unanimité par le conseil général à propos des CUCS