L’année 2022 sera marquée par le 60ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, une date importante pour tous les anciens combattants de la troisième génération du feu d’Afrique du Nord.
Ce 60ème anniversaire intervient 23 ans après la reconnaissance officielle de la guerre d’Algérie par l’Etat en 1999 et 10 ans après l’adoption de la loi que nous avons soutenu avec de nombreux autres collègues au Parlement instaurant le 19 mars 1962 comme journée nationale du Souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
A cette occasion, en tant que membre du Conseil Parlementaire de la FNACA et comme j’ai eu l’occasion de le dire devant l’Assemblée Générale de la FNACA Terrenoire-Saint-Jean-Bonnefonds, j’ai adressé au Président de la République un courrier pour lui demander de bien vouloir organiser une cérémonie nationale pour honorer les 30 000 militaires morts dans la Cour des Invalides et qu’une unique Légion d’Honneur leur soit décernée à cette occasion par le chef de l’Etat.
« Monsieur le Président,
La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), première association du monde combattant, forte de plus de 270 000 adhérents au plan national, vous a récemment interpellé dans la perspective du 60ème anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie qui aura lieu en 2022.
A ce titre, la FNACA sollicite d’une part, une promotion spéciale dans les Ordres Nationaux, et d’autre part, l’organisation d’une cérémonie nationale dans la cour des Invalides en l’honneur des morts pour la France lors de ce conflit.
Pour la FNACA, il s’agirait de présenter un catafalque recouvert du drapeau tricolore représentant les 30 000 jeunes hommes morts au combat et de leur décerner collectivement, à titre posthume, une unique Légion d’Honneur, laquelle pourrait être par la suite symboliquement apposée sur la colonne centrale du mémorial du Quai Branly.
Afin de pouvoir évoquer plus avant ces sujets, le Secrétariat National de la FNACA a par ailleurs sollicité une entrevue avec vous-même ou votre Cabinet.
Dans l’espoir que ces différentes demandes trouveront un écho favorable dès lors que votre emploi du temps vous permettra de les honorer, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.”
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