Pour une vraie reconnaissance de la profession de sage-femme
Le 10 mars 2021
Nous avons reçus avec mon collège sénateur de la Loire Jean-Claude Tissot, deux représentantes des sages-femmes de notre département.
L’une travaille à l’hôpital de Firminy, la seconde est installée en cabinet libéral à Saint-Etienne. Toutes deux nous ont décrit les conditions d’exercice, de plus en plus difficiles, de cette profession au service de la santé des femmes, et pourtant si peu reconnue. Les effectifs sont insuffisants, les salaires inadaptés au regard de leurs compétences et de leurs responsabilités.
En moyenne, au cours d’une garde, une sage-femme va ainsi accompagner trois accouchements, sans compter les urgences. Aussi, elles portent une revendication simple “une femme = une sage-femme”, pour une meilleure prise en charge globale de la santé physique et psychique de la femme.
Au moment du Ségur de la Santé, le Gouvernement a maintenu la classification de cette profession dans le non-médical, “au même titre que les secrétaires médicales”.
Et pourtant les sages-femmes sont des personnels de soin à part entière : la responsabilité de la vie de la parturiente et du nouveau-né pèse complètement sur elles, y compris sur le plan pénal.
Après plusieurs journées de mobilisation, en janvier et février derniers, les négociations se poursuivent. Avec Jean-Claude Tissot, nous allons interpeller le ministre de la Santé, Olivier Véran, pour que la voix des sages-femmes soit mieux entendue dans la suite des discussions.
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