Ces trois gendarmes ont été tués en intervention par un forcené dans un hameau isolé près de Saint-Just dans le Puy-de-Dôme, entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu’ils intervenaient pour porter secours à une femme victime de violences conjuguales.
L’un des gendarmes décédés est originaire de Roanne.
Un quatrième militaire qui appartiennent tous à la compagnie d’Ambert a été blessé.
Ces faits tragiques et dramatiques qui endeuillent plusieurs familles et un pays tout entier nous rappellent à quel point l’engagement sous l’uniforme des forces de sécurité publique est difficile et dangereux.
Les gendarmes risquent leurs vies au quotidien pour sauver les nôtres et faire respecter la loi. Rendons hommage à tous les gendarmes de France.
Ils étaient en train de porter secours à une femme qui avait trouvé refuge sur le toit d’une maison après avoir été appelés un peu après minuit pour des faits de violence conjugale.
Deux gendarmes qui tentaient de s’approcher de la maison ont d’abord été visés par des tirs. Le premier est mort de ses blessures, le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers à l’hôpital d’Ambert.
L’auteur des coups de feu a alors mis le feu à sa maison et tiré à nouveau sur les gendarmes qui se trouvaient à proximité. C’est là qu’il a fait deux nouvelles victimes.
Le GIGN a été appelé en renfort et le forcené a été retrouvé mort ce matin. La femme victime des violences a pu être mise en sécurité.
Un hommage national a été rendu ce 27 décembre à Ambert dans le département voisin du Puy-de-Dôme et dans toute la France aux trois gendarmes, le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, l’adjudant Rémi Dupuis, 37 ans et le brigadier Arno Mavel, 21 ans, tués en secourant une femme victime de violences.
Tout mon soutien et la solidarité en ce jour particulier à nos 600 militaires du groupement de gendarmerie de la Loire et leur commandant, le colonel Erwan Hénault, qui risquent leur vie jour et nuit pour nous protéger.
Mes pensées vont également vers les familles, les proches et les frères d’armes du Brigadier-chef Tanerii Mauri et des chasseurs de 1ère classe Dorian Issakhanian et Quentin Pauchet morts pour la France hier dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali.
Les trois soldats français participaient à une mission d’escorte d’un convoi d’une trentaine de véhicules quand leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé dans la région de Hombori.
Les trois militaires âgés de 21 à 28 ans appartenaient tous au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse).
Le brigadier-chef Tanerii Mauri était arrivé au Mali le 15 novembre en tant qu’adjoint chef de patrouille. Auparavant, ce Tahitien de 28 ans était notamment engagé sur le territoire national, dans le cadre de l’opération Sentinelle, puis déployé aux Émirats Arabes Unis et en Côte d’Ivoire.
Mobilisé dans la région mi-novembre en tant que tireur anti-char, Dorian Issakhanian, 23 ans, avait été élevé chasseur de 1re classe l’an dernier. Tout comme son camarade, Quentin Pauchet, 21 ans, le pilote du véhicule blindé qu’ils partageaient avant l’explosion.
Le décès des trois militaires, tous célibataires et sans enfant, porte à 47 le nombre de soldats français tués dans les opérations Serval puis Barkhane, mobilisant plus 5 000 hommes.
L’armée française n’avait pas déploré autant de pertes humaines en opération extérieure depuis l’attentat de Beyrouth du 23 octobre 1983, durant lequel 58 parachutistes avaient perdu la vie.
Les militaires étaient engagés « dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité », a précisé le ministère de la Défense.
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