Chaque année, la Président de France Télévision a droit à ma question. L’an dernier, c’était sur la présence de Saint-Etienne sur les cartes météo, cette année c’était le Rallye Dakar.
De grands débats internationaux ont été abordés, d’abord la question de la fraude fiscale, mais aussi de la fiscalité des multinationales, mais également la ratification du traité de libre-échange du CETA.
Nous sommes à l’heure d’une prise de conscience sans précédent sur le plan écologique, alors que les incendies se poursuivent en Australie, alors que nous venons d’avoir une décision historique du Conseil constitutionnel qui nous a donné raison sur un amendement qui visait à interdire l’exportation de produits pesticides de l’Union Européenne, et que la majorité présidentielle a voulu supprimer. Le Conseil a donné une valeur constitutionnelle à la protection de l’environnement. C’est un changement très important. A l’heure du réchauffement climatique, j’ai voulu mettre les pieds dans le plat sur la question qui est devenu un combat qu’est la soutenabilité des grands événements sportifs internationaux et en particulier ceux organisés par un certain nombre d’Etats, les pétromonarchies, le Qatar, l’Arabie Saoudite, et qui, parce qu’ils ont les moyens financiers suffisant, achètent à tour de bras des événements sportifs d’envergure. Les mondiaux d’athlétisme à Doha qui ont choqué beaucoup de passionnés d’athlétisme, la Coupe du monde de football de 2022, sont concernés.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas permettre à ces Etats d’utiliser et instrumentaliser le sport pour se racheter une conduite ou une image sur le plan international. Ce sont des Etats qui ne respectent les principes élémentaires des droits de l’Homme et des droits humains.
Une des conséquences de ces achats massifs de grands événements sportifs dans ces pays est l’inflation des droits sportifs qui empêchent d’autres pays et d’autres continents de pouvoir accueillir ces événements.
Il faut que l’Union Européenne et les gouvernements pèsent de tous leur poids pour défendre les grands principes démocratiques et élaborer un cahier des charges pour ces grands événements mettant l’environnement, le respect des droits du travail, des droits humains, l’égalité femmes-hommes et la non-pénalisation de l’homosexualité comme des principes intangibles pour les Etats qui souhaitent accueillir ces événements.
Le comité national Olympique, est en train de faire ce travail pour les prochains jeux de Paris.
Et puis, concernant le climat, nous avons travailler sur les questions de transport. Cela fait plusieurs années que nous travaillons dans les comités de pilotage à la Préfecture de région à Lyon sur les alternatives à l’A45 qui sont en train de se dessiner. Des études et travaux vont se mettre en place dans les prochaines années. Les études sont déjà lancées pour un nouveau franchissement du Rhône.
Ce travail continue sur les échangeurs, les pôles multimodaux ou ferroviaires, pour des TER plus fréquents…
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