Un nouveau test sanguin rapide est sur les rails après un essai concluant au CHU de Saint-Etienne. Les tests devrait être disponibles d’ici 15 jours.
Merci aux équipes de chercheurs du laboratoire des agents infectieux de l’Hôpital Nord et au GIMAP de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne pour leur réactivité.
Le Centre Hospitalier Universitaire est en pointe dans la bataille engagée contre le Coronavirus. C’est pourquoi, il est fondamental qu’il garde bien sa spécificité, son autonomie et ses chercheurs spécialisés dans de nombreux domaines : cardiologie, infectiologie, chirurgie, souvent de renommée internationale.
Face à l’urgence sanitaire de l’épidémie actuelle, le CHU de Saint Etienne a rejoint depuis le 25 mars l’essai européen DisCOVeRy, qui vise à évaluer 4 stratégies thérapeutiques contre le COVID-19 et qui se déroule également dans 6 autres pays européens (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Luxembourg et Royaume-Uni) sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
800 patients sont inclus en France, sur un total de 3200 en Europe. Il s’agit de patients hospitalisés pour COVID-19 dans un service de médecine ou de réanimation. Les 4 médicaments choisis pour être testés font partie de la liste des traitements expérimentaux identifiés comme prioritaires par l’OMS.
Les premiers résultats d’efficacité, attendus 15 jours après l’inclusion des premiers patients, l’objectif de l’essai est d’améliorer très rapidement les connaissances scientifiques sur la sécurité et l’efficacité des molécules contre le COVID- 19, pour identifier le meilleur traitement.
Beaucoup d’autres travaux autour du Covid-19 sont en cours au CHU de Saint-Étienne. Ce qui fait dire au professeur Elisabeth Botelho-Nevers : « Le CHU a vraiment mis toutes ses forces vives de recherche clinique dans les investigations ».
? ?L’essai clinique européen Discovery, coordonné par l’Inserm, concerne une trentaine de patients du CHU hospitalisés en médecine ou en réanimation.
? ?L’essai baptisé Hycovid, et piloté par Angers, tente de répondre à la question de l’impact de l’hydroxychloroquine sur les patients Covid à haut risque d’aggravation. Trente-six hôpitaux français apportent leur contribution à cette enquête.
? ?Sur le seul CHU stéphanois, les réanimateurs développent une méthode pour ajuster au mieux les doses de médicaments chez les patients infectés, c’est un autre travail dont les résultats sont attendus prochainement.
? ?Les gériatres, de leur côté, participent également à des essais thérapeutiques. S’il est trop tôt pour conclure, il est important de noter que les plus âgés ne sont pas abandonnés par la médecine ni la recherche.
Une méthode innovante de prélèvement et de test rapide est en cours de finalisation. Les derniers essais ont été réalisés dans les laboratoires… Lire la suite
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