Qu’attend-t-on, monsieur le ministre Bruno Le Maire, pour que notre pays prennent ses responsabilités industrielles et nationalise, par exemple, la société FAMAR à Saint-Genis-Laval… ? Que Trump rachète l’usine en redressement judiciaire qui est la seule habilitée par l’agence du médicament à fabriquer pour le compte de Sanofi le médicament Nivaquine, antipaludéen à base de chloroquine aujourd’hui testée pour lutter contre le COVID19 ?
Comme pour l’usine Luxfer dans le Puy-de-Dôme qui était la seule à fabriquer des bouteilles à oxygène médical en France qui a fermé en 2019 et qu’il faut réouvrir : c’est une question de souveraineté sanitaire et industrielle, pas une minute à perdre !
La société FAMAR LYON basée à Saint-Genis-Laval dans le Rhône, sous-traitante de l’industrie pharmaceutique employant un peu plus de 250 salariés, risque une fermeture si aucune solution de reprise n’est présentée au Tribunal de Commerce. Son propriétaire, le fonds d’investissement américain KKR l’a mise en vente il y a neuf mois.
FAMAR LYON est en redressement judiciaire depuis le 24 juin 2019 et les différents appels d’offre réalisés depuis l’ouverture de cette procédure collective sont restés sans suite. Il manque 20 millions d’euros d’investissement.
La poursuite des activités pendant la période d’observation permettent d’éviter des ruptures de médicaments. Elle participe également à la constitution de stocks de sécurité avant transfert définitif des productions à l’issue de la procédure collective si aucune solution industrielle n’est trouvée.
L’usine fabrique un éventail de produits sous différentes formes galéniques (formes sèches, pâteuses et liquides) concernant des classes thérapeutiques multiples (antidiabétique, neuroleptique, cardiovasculaire, antibiotique, antiparasitaire, antipaludéen, dermatologique et antifongique).
Parmi ce portefeuille, le site compte 12 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) dont la NIVAQUINE (Chloroquine).
Car son catalogue recèle une autre pépite : l’azithromycine. Et cet antibiotique fait bien partie du protocole thérapeutique testé en complément de l’hydroxy-chloroquine.
Les dernières interventions du Ministre Olivier Véran sur les situations critiques liées aux pénuries de médicaments et au risque épidémique du Covid-19 devraient nous permettre de reconsidérer l’avenir de notre site dans le but de retrouver une indépendance sanitaire.
Le site de St Genis Laval est à disposition pour répondre aux besoins sanitaires de milliers de patients en souffrance et ainsi satisfaire les intérêts de santé publique.
Pour l’instant, Famar Lyon peut continuer son activité jusqu’à la fin juin. La société dispose de 150.000 boîtes de Nivaquine en stock et peut redémarrer la production rapidement, sous réserve qu’elle puisse se procurer les matières premières nécessaires.
Signer la pétition : Nationalisation définitive de l’usine Luxfer Gerzat
Signer la pétition : Sauvons FAMAR le seul fabriquant français qui fabrique de la Nivaquine Chloroquine
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