A Saint-Etienne, le rendez-vous est donné, jeudi 14 novembre, à 14h30, devant la Bourse du travail, pour défendre notre hôpital, notre système de santé et d’action sociale.
9 mois de grève inédite dans des centaines de services d’urgence, 9 mois de grève soutenue par 89% des usagères et des usagers, 9 mois d’alertes et de mobilisations à travers la France. 9 mois pendant lesquels le gouvernement d’Emmanuel Macron n’a eu aucune considération face à l’épuisement et à la colère des professionnel.le.s de santé.
Les « réponses » proposées par Agnès Buzyn n’ont été que cosmétiques, témoignant d’un mépris incroyable face à ce mouvement social d’ampleur. Le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale 2020 confirme d’ailleurs une austérité budgétaire incompatible avec les besoins de notre système de santé.
Toutes et tous, psychologues, infirmier.e.s, aide-soignant.e.s, médecins, internes, mais aussi cadres de santé constatent le manque de personnel, des conditions de travail difficiles, les « hospitalisations-brancard », les blocs opératoires qui dysfonctionnent et l’échec des méthodes de gestion et de management. Toutes et tous dénoncent la dégradation des conditions de travail et de sécurité, les sous-effectifs, la sous-rémunération, et une qualité de soins difficile à maintenir que ce soit aux urgences, en psychiatrie ou dans la filière gériatrique.
Alors qu’il faudrait investir massivement dans l’hôpital public, et dans la prise en charge de la dépendance, notamment par un plan de recrutement et de revalorisation des carrières et des salaires, la logique de marché perdure : toujours plus de pression sans moyens humains et financiers.
Il est fondamental que des moyens suffisants soient alloués à l’hôpital et que sa gouvernance soit repensée dans un souci constant d’égalité d’accès aux soins, de qualité des services publics de la santé et de prévention, partout en France. Aujourd’hui c’est un très large collectif qui se bat pour que cesse la lente destruction de l’hôpital public et la fuite de toutes les catégories de personnel vers le secteur privé plus lucratif.
Le plan d’urgence pour l’hôpital du groupe Socialistes et Apparentés :
Un plan d’urgence pour l’hô… by RJ on Scribd
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Nous sommes tous d’accord avec ce constat, y compris le gouvernement, qui n’est pas bête et qui entends bien les récriminations venant du terrain ; le seul sujet d’inquiétude et de réflexion à avoir, c’est où on prends les moyens, et qui est prêt à payer plus d’impôts pour financer les réformes. Tout le reste n’est que littérature.
La réponse est dans post, nous proposons de financer le plan pour l’hôpital en repoussant dans le temps l’échéancier du remboursement de la dette sociale (CADES).
@Fayet : “Tout le reste n’est que littérature”.
Vous affirmer là un mépris pour ce que vous ne connaissez visiblement pas: la littérature. Plus grave, vous ne connaissez RIEN en économie, sinon vous sauriez que gouverner c’est faire des choix et se fixer des priorités.
Ceux et celles du gouvernement sont mauvais.
Entendu une réflexion à mon avis très lourde de sens d’une soignante”;rien à faire de recevoir quelques cacahouettes en plus,si 3 de mes collègues sont en arrêt de W.”