Le 28 juin, la Commission européenne a conclu un accord commercial avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay).
Ce sont des centaines de milliers de tonnes de viande bovine, de volailles et même de sucre qui pourront être importées chaque année, avec le risque évident de saper des secteurs déjà très fragiles, pour des agriculteurs qui peinent à dégager un revenu et à qui on va faire perdre tout espoir :
L’effet pervers de cet accord, c’est qu’il met en concurrence des modèles agricoles et alimentaires très différents, alors que les règles sanitaires, environnementales, sociales, ne sont pas les mêmes ici et de l’autre côté de l’Atlantique.
Et puis, cet accord est à contre-courant des défis planétaires qui sont devant nous, quand il soutient la déforestation massive ou l’utilisation irraisonnée de pesticides au Brésil.
Retrouvez l’intervention de mon Guillaume Garot, député socialiste de Mayenne, qui a interrogé le gouvernement sur sa position concernant cet accord :
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