Je me suis rendu avec mon collègue Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire, lundi 8 avril, dans les locaux de l’école Thiollier, à Saint-Etienne, à l’invitation des syndicats, dans le cadre d’une “nuit des écoles” afin de débattre des enjeux du projet de loi pour une école de la confiance.
Nous avons pu mesurer les alertes de la communauté éducative à propos d’un texte pollué par un ensemble de mesures gadgets, dont les nombreuses dispositions à portée symboliques ne répondent pas du tout aux besoins des enseignants. J’ai d’ailleurs voté contre ce projet de loi à l’Assemblée Nationale.
Nous sommes revenus sur les mobilisations au travers des écoles mortes et l’impérative défense du service public.
La mobilisation croissante des parents, des enseignants, des élus traduit non seulement une crainte mais également une colère légitimes face à un ministre qui crée les conditions d’une école à deux vitesses.
De la maternelle à l’université, l’inquiétude monte :
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Qui peut raisonnablement soutenir que les titulaires des Bac Pro actuels peuvent suivre des études supérieures sérieuses avec quelques chances de réussite sans une indispensable mise à niveau de leurs connaissances ? Déjà que c’est difficile pour de nombreux titulaires de certains bacs généraux ! La sélection par l’échec est une monstruosité qui ne dérange pourtant pas de nombreux responsables politiques et syndicaux.
Nou allons travailler avec Nathalie SARLES à un rapport d’évaluation de Parcoursup et sur les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur pour 2020.