« Il n’y aura pas de loi Blanquer, et j’en serai fier », avait promis le 26 mai 2017 Jean-Michel Blanquer. Pourtant, vingt mois plus tard, le Ministre présente une loi dite pour une école de la confiance… dont il n’a pas à être fier.
En commission, je regrettais le manque garanties d’indépendance et de liberté du Conseil d’Evaluation de l’Ecole, créé à l’article 9 du projet de loi, qui remplace le CNESCO, dans sa capacité à évaluer les dispositifs pédagogiques ainsi que l’impact de l’instruction obligatoire à 3 ans sur les collectivités. En séance publique, je dénonçais le manque de reconnaissance de la communauté éducative.
Malgré la reconnaissance de l’activité physique et sportive, pour la première fois, dans le code de l’Education, comme facteur d’épanouissement de l’enfant, j’ai voté contre ce texte dont les nombreuses dispositions à portée symboliques ne répondent pas du tout aux besoins de la communauté éducative et des enseignants.
Avec mes collègues du groupe Socialistes & apparentés nous avons répondu mardi aux questions des internautes sur Facebook. Nous avons expliqué les raisons de notre opposition à ce texte et plus largement à la politique menée par le Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.
[FACEBOOK LIVE] La loi Blanquer a été adoptée il y a quelques minutes en première lecture à l’Assemblée. Posez vos questions aux députés socialistes et apparentés particulièrement mobilisés sur ce texte.Gepostet von Députés Socialistes et apparentés am Dienstag, 19. Februar 2019
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