Semaine du 23 au 29 mai

A l’occasion de la séance des Questions d’Actualité au Gouvernement de ce mardi 6 novembre, j’ai interrogé le Premier Ministre sur le sujet du pouvoir d’achat en berne des Français.
Le texte de ma question :
Monsieur le Premier Ministre,
Pourquoi vous obstinez-vous à rogner le pouvoir d’achat des Français les plus modestes ?
Le président de la République qui a annoncé ce matin des mesures cosmétiques dit préférer la taxation des carburants à celle du travail. Mais en même temps, les travailleurs sont les premières victimes de la hausse sans précédent des prix du carburant qui s’envolent sous l’effet conjugué de vos taxes et de la hausse du prix du baril.
Le raz-le-bol sur le pouvoir d’achat enfle dans tous le pays, la grogne sociale fait le plein et une grande partie de nos concitoyens s’apprête à manifester leur mécontentement.
La seule chose qui n’est pas taxé avec vous, c’est la fortune.
Après avoir baissé les APL pénalisant les foyers les plus fragiles, après avoir augmenté la CSG pour les retraités, qui perdront en plus 2% de leur pouvoir d’achat par la non revalorisation de leurs pensions dans un contexte d’inflation record, après avoir gelé le point d’indice des fonctionnaires, le Gouvernement s’attaque à présent à l’exonération de cotisations sociales des aides versés par les Comités d’Entreprises. Au-delà de 300€, les salariés seront imposables.
Ces aides permettent à 11 millions de salariés d’avoir accès aux vacances, à la culture, au séjour linguistique et à l’éducation pour leurs enfants, à la lecture, au cinéma ou aux abonnements dans une salle de sport.
Alors que la moitié des Français ne partent pas en vacances, cette mesure frappera d’abord les salariés les plus démunis, nombre de ces prestations qui représentent parfois plus d’un mois de salaire étant calculées sur des critères sociaux. Elle aura des conséquences directes sur l’emploi dans les secteurs du tourisme social et de la culture.
Monsieur Le Maire, vous nous répétez qu’avec vous : « le travail paie » mais pour récupérer 1,7 milliard d’euros sur le dos des salariés vous n’hésitez pas une seconde à revenir sur leurs droits acquis et sur un mécanisme de redistribution de pouvoir d’achat qui a fait ses preuves.
Monsieur le Premier Ministre,
Quand allez-vous cesser de vous attaquer aux droits des salariés, quand allez-vous cesser de faire les poches des Français ?
Mon intervention sur LCP :
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Nous avons le sentiment que le gouvernement joue au bonneteau avec nos revenus et nos charges, “Je te prends ceci, je te fais espérer cela et je te reprends le tout”. Je serai d’accord pour payer plus de taxe sur le carburant quand je serai sûre que les profits iront pour investir dans des déplacements plus écologiques, des programmes pour des énergies renouvelables, mais rien ne vient. On oublie de dire que chaque fois que le prix du baril monte, le montant en valeur du litre de carburant taxé monte pour l’Etat. On parle d’une taxe de quelque 180 € par container transporté par cargo. Qu’est-ce que cela représente pour ces mastodontes pollueurs et dévoreurs d’énergie ? On parle de faire de l’écologie quand dans le même temps on permet des forages dans les eaux guyanaises, qu’on laisse le glyphosate polluer nos sols sans aider véritablement nos paysans à se passer de ces pièges montés depuis des années par les multinationales agrico-pharmaceutiques. On parle d’enlever des taxes salariales pour les travailleurs sans préciser que celles-ci manqueront cruellement pour les régimes sociaux une fois que le travailleur deviendra malade, chômeur ou retraité. On méprise le rôle social important des comités d’entreprise auprès des salariés ; je sais de quoi je parle ayant été élue, trésorière puis secrétaire pendant 20 ans dans un CE..On laisse l’argent aux riches pour soi-disant faciliter les investissements et relancer l’économie et on passe sous silences des hauts salaires qui s’augmentent tous seuls, des profits qui partent dans les profondeurs des paradis fiscaux sans que rien ne bouge, des usines qui ferment une fois que les primes d’état versés à des firmes étrangères ont été encaissées. Nous en avons plus qu’assez de ces discours “pièges à cons”. Merci, Régis, de relayer ce message comme vous le jugerez bon.
Pour une fois bravo pour votre intervention à l’Assemblée.Il est tellement plus facile de taper sur les plus faibles que de faire payer les riches,les multinationales,…. non…non ….on leur en donne encore…eux qui sont déjà…. beaucoup moins imposés que les autres….alors on leur des niches (fiscales)…c’est pas pour les chiens………..
MEILLEURES SALUTATIONS Ph TARIT
Qu’est ce qui permettrait d’orienter notre mobilité vers des usages qui soient moins énergivores, plus “propres” et qui nous feraient gagner du pouvoir d’achat?
Une politique du vélo encore plus active qu’elle ne l’est : incitation finacière pour les déplacements à vélo (prime à l’achat d’un vélo électrique ou pas.ou autre forme qui valoriserait véritablement celle ou celui qui utilise le vélo pour aller au travail. , piste cyclable à développer de manière plus radicale,
Réflexion nationale de l’ensemble des citoyens sur la mobilité et sur l’élabration d’un nouveau modèle de mobilité.
Incitation (ou obligation) à la création de plateformes véritablement collaboratives de partage de véhicule, de covoiturage à l’intérieur des entreprises et des structures qui emploient du personnel.
Développement massif du télétravail partout où c’est utile et particulièrement là où les économies de carburant sont les plus importantes.
Collectivisation des déplacements domicile-travail Obligation (avec incitation peut-être ) de mise à disposition d’un véhicule collectif pour les employeurs qui génèrent beaucoup de déplacement de personnels.
Résponsabilisation de tous pour l’invention d’un nouveau mode de mobilité.
Organisation d’un débat national sur la mobilité comme cela avait été fait sur l’école en son temps.