A l’occasion de l’Assemblée générale du Comité départemental de la FSCF, et après être revenu sur l’actualité nationale -pour le moins maussade, concernant le budget des sports, j’ai eu le plaisir de mettre à l’honneur un grand bénévole du mouvement sportif stéphanois : Robert Pays.
Robert Pays est né le 1er janvier 1943. C’est à l’âge de 10 ans qu’il intègre l’Avant-Garde de St-François, devenue au fil du temps l’Avant-Garde de St-Etienne, en tant que gymnaste.
Avec son équipe, il remporte le Championnat de France FSCF, en 1964, à Chambéry. D’autres titres viendront s’ajouter tout au long de sa carrière de gymnaste et d’entraineur, par la suite.
En effet, l’évolution du jeune gymnaste vers le rôle d’entraineur, en 1969, et bientôt vers d’autres responsabilités, se fera naturellement et progressivement. En 1971, il devient responsable de la section gymnastique masculine. A la tête de cette section, il remporte plusieurs titres nationaux.
Il intègre ensuite le Comité départemental FSCF, et devient responsable de la commission gymnastique masculine, poste qu’il ne laissera qu’en juin 2018, mais tout en demeurant encore aujourd’hui vigilant sur ce qui se passe dans l’activité.
Prendre la tête de la commission de gymnastique masculine à la ligue du Lyonnais devient pour lui une évidence. Il occupera cette fonction jusqu’en 2018 également. Avec cette responsabilité, Robert a été de fait l’instigateur de l’organisation de divers championnats nationaux de gymnastique masculine FSCF dans la Loire, en 2006 et 2010, pour ne citer que les plus récents.
Robert Pays a enfin pris les rênes de l’Avant-Garde de Saint-Etienne en 2012, association plus que centenaire qu’il a su redynamiser, notamment en allant chercher des subventions pour procéder à la rénovation complète des locaux du siège, opération à laquelle j’ai eu le plaisir de contribuer en tant que député, au moyen de la réserve parlementaire, supprimée depuis.
Parce que Robert est un homme fidèle à ses convictions, toujours prêt à rendre service, toujours présent et dynamique, il a amplement mérité de recevoir la Médaille de l’Assemblée nationale, que je lui ai remise en présence de son épouse, Claudia, de sa famille et en compagnie de mon ami François Rochebloine, député honoraire.
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