J’étais l’invité politique de l’édition de “Territoires d’info” sur Public Sénat, ce vendredi 27 janvier, pour répondre aux questions de Cyril Viguier, Oriane Mancini de Public Sénat et Christophe Bordet de Sud Radio.
Premier sujet : le #Fillongate. Pour moi, cette affaire jette le discrédit sur les collaborateurs parlementaires qui font dans l’ensemble un travail remarquable, sans compter leurs heures, et sont loin de percevoir les rémunérations touchées par Pénélope Fillon. Interrogé directement sur le sujet, j’ai répondu que je m’étais fixé comme ligne de conduite, dès ma première élection, de ne pas employer de membre de ma famille. Je soutiens complètement la proposition de Benoît Hamon de réguler davantage les pratiques des parlementaires en la matière, notamment par une modification du règlement intérieur des Assemblées.
Les questions ont ensuite porté sur les propositions de Benoît Hamon et sa capacité de rassembler les socialistes au soir du second tour, s’il l’emporte. Benoît Hamon, qui incarne à la fois la gauche de gouvernement et la gauche des idées nouvelles, me semble le mieux placé pour rassembler la gauche en perspective de l’élection présidentielle. Pour ma part, je me suis toujours plié au choix majoritaire des sympathisants et des militants, et notamment en 2012 quand après avoir soutenu Martine Aubry, je me suis immédiatement rangé derrière la candidature de François Hollande. Toute autre attitude serait de l’opportunisme politique.
Sur les chiffres farfelus qui circulent quant au coût du revenu universel, avec une nouvelle surenchère à 500 milliards d’euros, j’ai reprécisé que le quinquennat serait concerné par les deux premières étapes de la mise en place pour un coût de 45 milliards. Soit à peu près la même somme que les 40 milliards qu’on a réussi à trouver ces 5 dernières années pour le CICE et le Pacte de Responsabilité, pour une efficacité très faible. Interrogé sur la taxe sur les robots, j’ai rappelé en quelques mots en quoi elle consistera : l’attribution d’un salaire fictif aux robots qui remplacent le travail humain permettra de l’assujettir aux cotisations sociales. C’est une réponse à la fragilisation du financement de la protection sociale par la raréfaction du travail.
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