Drame de Saint-Etienne-du-Rouvray : la haine barbare plonge à nouveau la France dans l’effroi

Notre pays doit affronter une nouvelle journée d’horreur avec l’assassinat barbare du prêtre Jacques HAMEL dans son Eglise ce matin.

Naturellement, mes premières pensées vont à sa famille, ses proches et ses paroissiens dont certains étaient présents au moment du drame et dont l’un reste entre la vie et la mort à cette heure. En tant qu’élu de la Nation, je veux exprimer toute ma compassion et ma solidarité avec les victimes meurtries dans leur chair.

Je tiens également à souligner l’action des forces de la BRI et des services de secours qui sont intervenus rapidement pour neutraliser les assaillants et libérer les otages.

Face à ces attaques sauvages qui deviennent hélas presque quotidiennes, en France aujourd’hui, hier encore et plusieurs fois en l’espace d’une semaine en Allemagne, à Kaboul il y a quelques jours, j’en appelle encore une fois à l’unité et à la décence des commentaires.

A cet égard, au milieu de l’horreur, je tiens à saluer le cri plein d’humanité de Monseigneur Lebrun, aujourd’hui archevêque de Rouen, précédemment en fonction au Diocèse de Saint-Etienne.

Comme l’a rappelé le Président de la République, « ce sont les catholiques qui ont été frappés, mais ce sont tous les Français qui se sentent concernés ». En ciblant un lieu de culte, les terroristes cherchent à diviser notre communauté nationale. Mais face au terrorisme, quelle que soit la cible touchée, c’est notre République qui est agressée.

Face à la lâcheté et l’ignominie des attaques, notre boussole républicaine doit continuer de pointer vers l’unité et l’humanité. Ne succombons pas aux sirènes populistes qui déjà entonnent la rengaine mortifère et nauséabonde de « la guerre de religions ». Car si notre pays est bien en guerre, et l’est durablement, les terroristes auxquels nous sommes confrontés ne peuvent se prévaloir d’aucune religion, d’aucune philosophie, d’aucune valeur humaine.

Nous devons rester vigilants et solidaires, ne pas baisser la garde, répéter inlassablement aussi, que ces actes terroristes ne viendront pas à bout de notre démocratie.

Régis Juanico

Député de la Loire

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