Les résultats de ce second tour m’inspirent du soulagement tout d’abord : le sursaut citoyen que nous espérions a bien eu lieu et aucune des trois régions menacées ne sera dirigée par le FN. Je voudrais remercier très sincèrement les électeurs de gauche qui ont répondu à notre appel du premier tour, malgré le retrait de nos candidats, en se mobilisant pour faire vivre les valeurs de la République dans le Nord – Pas-de-Calais – Picardie, en Provence – Alpes – Côte d’Azur et Alsace – Champagne – Ardenne – Lorraine.
Ensuite vient la déception face au résultat en Auvergne – Rhône-Alpes. Malgré un bon report des voix de gauche avec un total supérieur au premier tour dans la région et dans la Loire, l’écart était trop important. La dynamique a joué en faveur du candidat arrivé en tête au premier tour, dans un contexte politique national difficile pour les forces de gauche qui n’avait pas permis l’union au premier tour. Sans cette union au premier tour, les chances de l’emporter étaient minces. Merci à nos militants qui ont fait campagne dans des conditions difficiles et n’ont jamais baissé les bras.
Si la victoire de Laurent Wauquiez est nette, ce n’est pas le raz de marée espéré : Laurent Wauquiez devra en tenir compte dans sa gouvernance future. Pour mémoire, Jean-Jack Queyranne avait été élu en 2010 avec une majorité absolue de plus de 50% dans le cadre d’une triangulaire.
Je veux notamment souligner les bons résultats de Jean-Jack Queyranne qui arrive en tête dans la 1ère circonscription de la Loire avec 39,77% des voix, ainsi que dans la ville de Saint-Etienne où il atteint 42,74 %.
Je tiens à remercier Jean-Jack Queyranne, René Souchon, et leurs équipes sortantes pour le travail remarquable de rapprochement réalisé entre Auvergne et Rhône-Alpes. Le job a été fait et bien fait : tout est prêt pour le 1er janvier 2016.
Une nouvelle génération d’élus régionaux va aujourd’hui reprendre le flambeau dans l’opposition, en particulier nos 5 élus dans le département.
Ils auront à porter une opposition sans concession face à un Laurent Wauquiez, démagogue, populiste, qui a beaucoup promis pendant la campagne et dont les engagements sont intenables sur le plan financier (autoroutes…) ou irréalistes (portiques dans les lycées…). Cette opposition sera également vigilante face aux coupes budgétaires annoncées dans le domaine de la vie associative et culturelle, sur nos territoires. Elle n’oubliera pas la nécessaire défense des valeurs face à un candidat qui n’a cessé de faire la course à l’échalote sur le fond avec l’extrême droite.
Nous devons maintenant tirer les enseignements des trois revers électoraux successifs aux élections locales pour préparer les échéances de 2017.
Dans un contexte de tripartisation durable, notre objectif est clair : faire reculer durablement le Front national dans les urnes. Pour cela, l’union, le rassemblement de la gauche dès le premier tour est nécessaire, mais il y a un préalable : l’obtention de résultats autour d’une politique volontariste sur le plan économique et social. Un électrochoc doit se produire : le Chef de l’Etat et son gouvernement doivent à présent s’y atteler sans tarder. Il y a urgence.
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Je souhaite aussi, comme beaucoup de Français, que s’unissent les forces démocratiques de tous bords pour que “l’état d’urgence social” soit mis en oeuvre sans délai…
Cordialement