Semaine du 23 au 29 mai

Dimanche 27 avril étaient organisées, partout en France, des cérémonies à l’occasion du 69ème anniversaire de la Libération des Camps. J’ai pris part à diverses commémorations dans les communes de la 1ère circonscription, profitant de l’occasion pour dénoncer publiquement la présence, le jour même à Saint-Etienne et dans la Loire, terre de résistance, de Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front National, qui constituait à mes yeux une insulte pour Michel Durafour, grand Ministre de notre République et une nouvelle provocation de la part du tristement célèbre auteur de la sortie « Durafour Crématoire ».
La présence à #SaintEtienne pdt la journée nationale de la #Déportation de l’auteur de l’infâme « Durafour Crématoire » est une provocation.
— Régis JUANICO (@Juanico) 27 Avril 2014
JM Le Pen à #SaintEtienne : une insulte pour Michel Durafour grand Ministre de la #République et Stéphanois et la Loire terre de #résistance
— Régis JUANICO (@Juanico) 27 Avril 2014
Pour la Journée nationale du Souvenir de la Déportation
En ce jour de recueillement et de souvenir qui marque le 69e anniversaire de la libération des camps de concentration et d’extermination, c’est d’abord à celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas rentrés de la terrible épreuve de la déportation que nous voulons penser. Persécutés, pourchassés, arrêtés ou raflés dont des millions d’enfants, tous ont connu les conditions inhumaines des camps, la dégradation de l’être humain et la mort.
Si l’année 1944 fut, en France, celle de la libération du territoire, elle fut aussi celle d’un renforcement et d’une aggravation de la répression et de la déportation marquée par la poursuite des activités meurtrières dans les camps.
L’espoir suscité par le Débarquement de Normandie puis de la Libération de Paris fut estompé par le durcissement et la radicalisation du régime nazi qui ne renonçait à aucun de ses objectifs criminels.
La condition de vie des détenus s’aggrava en 1944 et les chances de survie diminuèrent.
Dans nos sociétés où réapparaissent des actes et propos xénophobes, racistes, antisémites et discriminatoires, les rescapés des camps de la mort rappellent toute l’importance des valeurs de solidarité, de fraternité et de tolérance, qu’ils n’ont eu de cesse de promouvoir et défendre depuis leur retour.
Il appartient aux générations suivantes de préserver ces valeurs qui sont celles de la République.
Ce message a été rédigé conjointement par :
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D)
La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.)
La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R P.)
L’Union Nationale des Associations des Déportés, Internés et Familles de disparus (U.N A.D.I F.)
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