Je me félicite de l’adoption définitive cet après-midi au Sénat de la Proposition de Loi relative à la reconnaissance du 19 mars 1962 comme « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
Après une première séance de débats qui s’est tenue le 25 octobre dernier, et après que les Sénateurs de l’UMP ont utilisé aujourd’hui tous les subterfuges parlementaires pour retarder le vote, la Chambre Haute a approuvé cette Proposition de Loi par 181 voix pour contre 155 voix contre.
Le 19 mars 1962, date officielle du cessez-le-feu en Algérie, est la seule date historique qui, aujourd’hui, est susceptible de rassembler largement. Cette date de cessez-le-feu a été ratifiée par le peuple Français à plus de 90% lors du référendum organisé par le Général de Gaulle le 8 avril 1962. De nombreuses collectivités et leurs élu-e-s, comme le Conseil Général de la Loire et la Région Rhône-Alpes, ainsi que plus de 20 000 communes en France, s’étaient préalablement prononcés par le vote de vœux en faveur de la reconnaissance du 19 mars.
Reconnaître le 19 mars, c’est rendre hommage aux jeunes appelés ou rappelés, près de 35 000 dans la Loire, qui ont sacrifié leur jeunesse là-bas, mais aussi aux 230 Ligériens qui y ont laissé la vie.
Les Anciens Combattants d’Algérie ont tous aujourd’hui entre 70 et 80 ans, il était temps, 50 ans après,de leur donner la juste reconnaissance à laquelle ils aspirent. L’inscription à l’ordre du jour du Parlement et le vote de ce texte de Loi était l’un des engagements que j’avais pris devant le congrès de la FNACA Loire en mars dernier. Cet engagement est aujourd’hui tenu.
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