Après avoir dû faire face à plusieurs annonces de plans sociaux dans la filière automobile, le gouvernement passe à l’offensive. Il réagit avec un plan global et ambitieux, inscrit dans la durée et dans la transition environnementale et énergétique annoncée.
Je me réjouis de ce nouveau cap porteur d’espoir et d’avenir : la mutation technologique et écologique de la filière. Le gouvernement s’attaque aux difficultés du secteur par tous les bouts. 350 millions d’euros de crédits seront réorientés pour aider les constructeurs à innover et pour soutenir les sous-traitants et les distributeurs. Cette somme importante s’inscrit dans une action cohérente, en lien avec les pôles de compétitivité, la Banque publique d’investissement, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne. Avec ce plan, nous sommes bien loin du laisser-faire de la droite qui se contentait de verser des aides sans contrepartie. Leur politique a coûté cher sans que jamais l’efficacité des dispositifs mis en œuvre ne soit vérifié. Voilà pourquoi une évaluation périodique de la dépense publique est intégrée à ce plan. C’est une garantie de saine gestion des finances publiques.
L’action pour la transition énergétique, c’est le soutien à la voiture électrique: elle devient plus accessible grâce aux hausses du bonus à 7000 euros pour la voiture électrique et à 4000 euros pour la voiture hybride. C’est aussi l’exemple donné par l’Etat, qui va acheter des véhicules électriques pour ses déplacements urbains, soit 25% de ses achats. C’est encore le coup d’envoi à l’équipement indispensable en bornes électriques d’une douzaine de grandes agglomérations françaises, dans les six mois.
Cette transition énergétique va redonner espoir à toute la filière automobile, en lui permettant de réduire la pollution et de réduire notre dépendance au pétrole.
L’action en faveur de la transition environnementale, c’est aussi le soutien vertueux aux industries de la déconstruction et du recyclage, créatrice d’emplois.
Ce plan est équilibré et complet. Il n’accorde aucune aide publique sans contreparties. Il n’oublie ni le financement des équipementiers en difficultés, ni la réorientation de la dépense publique vers la R&D. Il appelle également l’Union européenne à lutter contre la concurrence déloyale. Une campagne de publicité va également inciter les consommateurs français à défendre la production automobile sur leur territoire.
La filière automobile tient là un outil porteur d’avenir, première étape du redressement productif de la France.
Ce plan, qui concerne toute la filière, va de pair avec un dialogue social qui doit être exemplaire dans la gestion des situations d’urgence. Le redressement productif de la France se fera en mobilisant, filière par filière, tous les acteurs et tous les leviers de l’action publique. Le Parti Socialiste se félicite que cela commence aujourd’hui avec l’industrie automobile, si essentielle à notre économie, et qui traverse une passe difficile.
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