Samedi 3 mars dernier, j’étais présent devant l’Inspection d’Académie de la Loire à l’occasion d’une nouvelle manifestation contre les suppressions de postes dans l’Education Nationale et pour dénoncer les menaces qui pèsent sur le service public d’Education sur notre territoire.
Au niveau national, selon le syndicat SE-Unsa, plus 1 580 classes fermeront dans le primaire à la rentrée 2012. Dans la Loire, ce sont 38 classes qui sont menacées de fermeture et un total de 54 postes « à rendre ». Depuis 2003, ce sont plus de 80 000 postes qui auront été supprimés dans le service public d’Education.
Dans la Loire, en ce qui concerne le 1er degré, de nombreuses écoles sont mobilisées, à Saint-Etienne comme partout ailleurs dans notre département, contre des projets de fermeture de classe ou pour des demandes d’ouverture de classes supplémentaires.
A l’école du Bréat, à Saint-Victor sur Loire, les parents d’élèves dénoncent le projet de fermeture de la 5ème classe de l’établissement. L’école risque de se retrouver, in fine, avec des effectifs de plus de 26 élèves par classe, lesquelles, qui sont déjà des classes à deux niveaux, vont sans doute devoir comporter 3 niveaux si le projet de fermeture se confirmait. Dans de telles conditions, les familles seraient légitimement en droit de s’interroger sur la qualité du cadre éducatif proposé à leurs enfants.
A l’école du Pontin, à Roche-la-Molière, compte tenu de la hausse constante des effectifs depuis plusieurs années, les parents d’élèves réclament l’ouverture d’une classe supplémentaire. Pour la rentrée prochaine, 142 élèves sont d’ores et déjà inscrits et aucune ouverture de classe supplémentaire n’est à ce jour prévue. En l’état actuel de la situation, les projections laissent entrevoir des effectifs moyens supérieurs à 29 élèves par classe.
Dans ceux deux cas, j’ai directement saisi l’Inspecteur d’Académie de ces situations, lui faisant part de ma totale solidarité avec les différents parents d’élèves concernés, qui se battent aujourd’hui contre ce nouveau coup porté au service public d’éducation, et en lui demandant que puissent être garanties les capacités d’accueil des écoles en question, tout comme la qualité de l’enseignement qui y est dispensé et les conditions de travail des enseignants qui y exercent.
Face à ces situations injustes et incompréhensibles, je continuerai de me battre aux côtés des parents d’élèves et des équipes éducatives, pour assurer la qualité du service public d’Education, en veillant à ce que soient donnés à l’école de la République tous les moyens nécessaires pour remplir sa mission.
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