Conflit à la SNCF : Régis Juanico demande à la Direction de la SNCF de renouer avec le dialogue social
Le 29 novembre 2011
En parallèle du conflit qui oppose à Saint-Etienne, depuis plus d’un mois désormais, les syndicats CGT, FO et Sud Rail à la direction de la SNCF, j’ai rencontré ce matin, à l’Assemblée Nationale, Monsieur Guillaume Pépy, Président Directeur Général de la SNCF, à l’occasion d’une audition de ce dernier par le groupe « Socialiste, Radical et Citoyen » quant à la nouvelle grille horaire applicable à compter du 11 décembre prochain.
J’ai profité de cette audition pour lui demander d’intervenir sans délai auprès de la Directrice Régionale de la SNCF, Madame Josiane Beaud, pour que celle-ci prenne enfin ses responsabilités et accepte de rencontrer les syndicats pour engager le dialogue social nécessaire afin de trouver une issue à ce conflit qui ne peut plus durer.
Après 30 jours de conflit, il est urgent d’envisager une telle concertation. Ce délai, imputable au refus de dialogue social, a déjà que trop pénalisé les usagers. Un projet de réorganisation et de restructuration du travail pour les cheminots, même s’il est présenté comme positif pour un territoire, ne peut être imposé sans discussion et sans concertation avec l’ensemble des acteurs directement concernés.
Régis JUANICO
Député de la Loire
3 commentaires
goubier georges
je suis surpris par la position de Régis Juanico sur ce conflit SNCF stéphanois. il donne l’impression que la direction se refuse à négocier avec les syndicats. Or je constate que 2 syndicats certes minoritaires ici CFDT et UNSA ne partagent pas l’avis de leurs camarades( voir la presse d’aujourd’hui)Mercredi, j’allais à Paris et je me suis trouvé bloqué par cette grève. Entre usagers nous avons parlé, aucune personne ne comprend les raisons de cette grève. On se demande même si les cheminots eux m^me le savent. C’est très grave. Régis est dans son rôle de député, mais il devrait aussi se tourner vers les organisations qui organisent cette grève pour qu’au moins elles aient le courage de parler devant les usagers. Ces derniers sont aussi des travailleurs. Si les revendications des grévistes sont fondées ils sauront les comprendre à défaut de les soutenir
Bonjour Georges,
C’est en tant qu’usager SNCF de longue date et défenseur du mode ferroviaire que je suis intervenu, mais aussi en tant que spécialiste des restructurations-réorganisations du travail dans l’entreprise (cf mes rapports parlementaires sur la pénibilité et les risques psycho-sociaux). Jaurès du temps où il était député est intervenu plusieurs fois dans le département de la Loire pour jouer le rôle de médiateur à l’occasion de grève : ce n’était pas l’objet de mon interpellation auprès de Guillaume Pépy… Je n’ai pas non plus à m’immiscer dans les relations entre syndicats de la SNCF. Par contre, quand au bout d’un mois d’un mouvement social, le dialogue n’est pas au rendez-vous, c’est mon devoir d’intervenir auprès du PDG de la SNCF. D’un côté, nous avions une direction régionale qui dit “tant qu’il y a grève, je n’organise pas de rencontre” et de l’autre les syndicats grévistes qui disent “nous ne cessons pas la grève tant qu’une réunion n’est pas organisée…”.
Je suis satisfait de constater que trois jours après mon intervention, Mme Beaud annonce enfin une table-ronde ce lundi avec les syndicats. J’espère que cette réunion permettra de lever les ambiguités qui peuvent exister sur le projet de réorganisation de la SNCF à Saint-Etienne et le retour à la normal pour le service aux usagers. Je constate enfin que le syndicat qui annonce des préavis de grève au niveau national pour le mois de décembre (CFDT) n’est pas celui qui soutient la grève localement… Comme quoi, les relations sociales, c’est compliqué…!
goubier
Bonjour cher Ami, vous n’êtes guerre récompensé de vos éfforts auprès de Mme Beaud. Bien sûr pour aboutir dans une négociation, il faut que les protagonistes y mettent un peu de bonne volonté.Or sur St-Etienne la CGT et SUD ont davantage la volonté de faire plier la Direction plutôt que de trouver une solution satisfaisante.Bien sûr que s’ils étaient dans le privé, il y a longtemps qu’ils auraient repris les manettes. Autrefois les dirigents CGT savaient conduire une grève et la terminer.Là c’est la surenchère avec SUD, à celui qui sera le plus à gauche, c’est comme cela qu’on tue le syndicalisme.Pourquoi n’acceptent-ils pas une dicussion avec les Usagers? Bon courage quand même
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je suis surpris par la position de Régis Juanico sur ce conflit SNCF stéphanois. il donne l’impression que la direction se refuse à négocier avec les syndicats. Or je constate que 2 syndicats certes minoritaires ici CFDT et UNSA ne partagent pas l’avis de leurs camarades( voir la presse d’aujourd’hui)Mercredi, j’allais à Paris et je me suis trouvé bloqué par cette grève. Entre usagers nous avons parlé, aucune personne ne comprend les raisons de cette grève. On se demande même si les cheminots eux m^me le savent. C’est très grave. Régis est dans son rôle de député, mais il devrait aussi se tourner vers les organisations qui organisent cette grève pour qu’au moins elles aient le courage de parler devant les usagers. Ces derniers sont aussi des travailleurs. Si les revendications des grévistes sont fondées ils sauront les comprendre à défaut de les soutenir
Bonjour Georges,
C’est en tant qu’usager SNCF de longue date et défenseur du mode ferroviaire que je suis intervenu, mais aussi en tant que spécialiste des restructurations-réorganisations du travail dans l’entreprise (cf mes rapports parlementaires sur la pénibilité et les risques psycho-sociaux). Jaurès du temps où il était député est intervenu plusieurs fois dans le département de la Loire pour jouer le rôle de médiateur à l’occasion de grève : ce n’était pas l’objet de mon interpellation auprès de Guillaume Pépy… Je n’ai pas non plus à m’immiscer dans les relations entre syndicats de la SNCF. Par contre, quand au bout d’un mois d’un mouvement social, le dialogue n’est pas au rendez-vous, c’est mon devoir d’intervenir auprès du PDG de la SNCF. D’un côté, nous avions une direction régionale qui dit “tant qu’il y a grève, je n’organise pas de rencontre” et de l’autre les syndicats grévistes qui disent “nous ne cessons pas la grève tant qu’une réunion n’est pas organisée…”.
Je suis satisfait de constater que trois jours après mon intervention, Mme Beaud annonce enfin une table-ronde ce lundi avec les syndicats. J’espère que cette réunion permettra de lever les ambiguités qui peuvent exister sur le projet de réorganisation de la SNCF à Saint-Etienne et le retour à la normal pour le service aux usagers. Je constate enfin que le syndicat qui annonce des préavis de grève au niveau national pour le mois de décembre (CFDT) n’est pas celui qui soutient la grève localement… Comme quoi, les relations sociales, c’est compliqué…!
Bonjour cher Ami, vous n’êtes guerre récompensé de vos éfforts auprès de Mme Beaud. Bien sûr pour aboutir dans une négociation, il faut que les protagonistes y mettent un peu de bonne volonté.Or sur St-Etienne la CGT et SUD ont davantage la volonté de faire plier la Direction plutôt que de trouver une solution satisfaisante.Bien sûr que s’ils étaient dans le privé, il y a longtemps qu’ils auraient repris les manettes. Autrefois les dirigents CGT savaient conduire une grève et la terminer.Là c’est la surenchère avec SUD, à celui qui sera le plus à gauche, c’est comme cela qu’on tue le syndicalisme.Pourquoi n’acceptent-ils pas une dicussion avec les Usagers? Bon courage quand même