Comment ne pas être triste en apprenant la disparition de Danielle Mitterrand.
Danielle Mitterrand avait la force, la noblesse et la générosité des êtres que l’on pensait éternels. Sa disparition est un choc immense. Malgré une grande faiblesse physique, elle s’est battue sans relâche pour les causes qu’elle avait faites siennes. Totalement. Intensément. Danielle Mitterrand ne savait pas faire autrement.
De la Résistance à l’action humanitaire, de la défense des libertés au droit à l’accès à l’eau, son itinéraire ne fait qu’un avec les combats de la gauche.
Son nom restera à jamais associé à François Mitterrand, qu’elle a accompagné pendant plus de cinq décennies. Dans la mémoire des Français et pour les livres d’Histoire, elle est à ses côtés. Mais sa volonté militante ne la rendait pas moins indépendante, des modes comme des discours convenus. Ce caractère lui a fait gagner une place singulière dans le cœur des femmes et des hommes de gauche.
La France perd une conscience qui savait lui parler en face. Sa lucidité – lucidité prémonitoire sur les excès de la financiarisation ou les dérives de l’Europe – était précieuse. Sa parole intransigeante de refus des compromissions nous manquera.
Je rends hommage à sa mémoire et j’adresse mes pensées les plus amicales à ses deux fils, Gilbert et Jean-Christophe, et à toute sa famille.
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