L’ampleur des difficultés économiques, sociales et politiques que la Grèce traverse aujourd’hui malgré les efforts réalisés par son gouvernement, a conduit le Premier Ministre Georges Papandréou à proposer au parlement de soumettre à un référendum le plan de sauvetage de son pays décidé par l’Europe.
Au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro.
Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce. L’Europe a agit trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social. Si les Socialistes ont toujours défendu la nécessité pour la Grèce de redresser ses finances, ils ont aussi toujours dénoncé la brutalité des mesures engagées.
Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier – comme le PS n’a cessé de le proposer depuis des mois-, et pour trouver un juste chemin entre la réduction des déficits et le maintien de la croissance et de l’emploi.
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