Semaine du 23 au 29 mai

L’horreur d’un drame comme celui de Pornic, le respect dû à la victime et à ses proches, exigent de tous dignité et responsabilité. Pourtant, jeudi 3 février, le Président de la République n’a pas hésité à exploiter ce drame pour polémiquer et mettre directement en cause tous les acteurs de la chaîne pénale et annoncer des sanctions.
Une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy veut s’exonérer de la responsabilité qui est la sienne. Reproduisant toujours la même méthode, il stigmatise, dénonce et rejette la faute sur d’autres pour masquer l’échec de sa propre action. Alors que tous les professionnels dénoncent depuis des mois le manque de moyens et d’effectifs de la justice et de la police, et leurs difficultés croissantes à assurer décemment leurs missions, ces propos ont légitimement soulevé la colère.
Le drame de Pornic a mis en lumière l’état de notre justice qui n’a plus aujourd’hui les moyens de fonctionner correctement. Avec 100.000 peines en attente d’exécution, un manque croissant de magistrats et de greffiers, 3.000 conseillers d’insertion pour 170.000 personnes placées sous main de justice, le service public de la justice va de plus en plus mal. Face à cette situation, c’est aujourd’hui l’ensemble du monde judiciaire qui se mobilise dans plus de 110 juridictions : magistrats, mais aussi avocats, policiers, greffiers, conseillers d’insertion, travailleurs sociaux, juges administratifs… Tous veulent retrouver une justice de qualité, pour eux comme pour les justiciables.
A ce titre, j’étais présent au rassemblement et dans le cortège qui est parti jeudi 10 février des marches du Palais de Justice de Saint-Etienne, à 12h15, répondant à l’appel des organisations professionnelles et de l’ensemble des acteurs mobilisés pour défendre l’urgence d’une justice digne dans notre pays. A 15h00 le même jour, je me suis également rendu au Tribunal de Grande Instance de Saint-Etienne pour échanger avec des représentants des juges, du parquet, du greffe, des avocats et du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation.
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Merci à notre député de venir voir les magistrats au travail pour comprendre leurs demandes, qui ne sont pas une augmentation de salaire, ou des avantages de statuts comme a osé le dire N Sarkosy, en disant qu’il choisissait le chomage, mais des demandes de travail correct possible dans l’intérêt des accusés, des condamnés et des victimes , qui elles aussi ont besoin de voir leurs demandes vite prises en compte.
cela fait 15ans que je me bat rien que me faire entendre sur mes droits je trouve ca honteux dans le pays des droits de lhomme ils aurrais du dire de lhomme riche