D’ici quelques jours, plus de 31 000 familles d’enfants âgés de 6 à 16 ans recevront l’Allocation de rentrée scolaire dans la Loire. Sollicité par le journal Le Progrès en tant que Député, membre de la Commission des Affaires Sociales à l’Assemblée Nationale, j’ai réagi à la proposition d’un député UMP de transformer ces aides en bons d’achat, dans un climat insupportable de stigmatisation et de suspicion pour les familles entretenu volontairement par la droite.
“M. Courtial est un récidiviste, il avait déjà formulé la même idée, l’an dernier à pareille époque. C’est une mesure démagogique et un coup de publicité personnelle : il n’a ni le soutien de son parti, ni celui du gouvernement. Sa proposition est typique du climat de « snipers » qui règne à l’UMP, comme celle de supprimer les allocations familiales pour les parents d’enfants absentéistes.
Le projet de M. Courtial est irresponsable et déconnecté de la réalité : l’allocation de rentrée touche aux conditions matérielles de 3 millions de foyers modestes. Les études le montrent bien, l’argent est dépensé pour des dépenses de rentrée scolaire. Et le coût global pour les familles est bien plus élevé que le montant de l’allocation : assurance, transports scolaires, activités associatives ou sportives, il n’y a pas que les fournitures scolaires et les vêtements.
Je suis contre lle principe des bons d’achat. Cela revient à ne pas faire confiance aux familles, en affirmant qu’elles utilisent l’aide de rentrée pour des dépenses de confort. Toutefois, il faudrait moduler d’avantage l’allocation en fonction de l’âge et augmenter l’enveloppe globale de l’État.”
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