De nombreuses menaces pèsent sur la rentrée.
Avec les suppressions massives de postes, ce sont 13500 enseignants et personnels qui ne seront plus devant les élèves cette année ! Le gouvernement prévoit déjà d’en supprimer 16000 de plus en 2010… Les conséquences sont désastreuses : les fermetures de classes sont nombreuses ; les remplacements ne sont pas tous assurés ; il manque des infirmiers et des conseillers d’orientation ; les actes d’incivilités sont en nette hausse ; la diminution du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) ne permet pas l‘accueil dans de bonnes conditions de nombreux élèves handicapés. Quant à la diminution des moyens dans les écoles maternelles, elle entraînera une très forte baisse de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans.
À cette politique budgétaire à courte vue s’ajoutent de nombreuses « réformes » régressives. La suppression progressive de la carte scolaire créera inévitablement un système éducatif à deux vitesses et renforcera les inégalités entre établissements. Les réformes de la formation des enseignants remettent en cause la qualité de cette formation. Les nouveaux programmes et la semaine de 4 jours à l’école primaire imposent aux jeunes élèves les journées les plus lourdes et les plus longues d’Europe. La réforme du bac professionnel se traduira par un étranglement des filières professionnelles, pourtant outils essentiels de promotion sociale pour de nombreux élèves en difficulté.
Le Parti socialiste condamne fermement la politique éducative du gouvernement qui plonge l’école dans une crise sans précédent et s’attaque aux fondements mêmes du service public d’éducation.
Le Parti socialiste propose une autre politique pour l’école. A l’heure d’une crise économique et sociale majeure, nous devons investir dans l’avenir de notre pays et de nos enfants en accordant une priorité absolue à l’éducation. Nous proposons :
• Un moratoire immédiat sur les suppressions de postes et une programmation pluriannuelle des recrutements de personnels.
• Une revalorisation des métiers de l’éducation et une rénovation de la formation des enseignants.
• Un plan de lutte contre les inégalités scolaires : renforcer les ZEP, diminuer le nombre d’élèves par classe, promouvoir les expériences innovantes, soutenir les familles en difficultés et assurer la mixité sociale.
• Un vaste chantier d’amélioration des méthodes pédagogiques pour la réussite de tous, à tous les niveaux scolaires et avec l’ensemble des acteurs concernés, dans le cadre de la mise en place des services publics personnalisés.
La droite n’aime pas l’école et ne l’a jamais aimée. Sa politique sacrifie l’avenir de notre pays en rognant sur l’éducation de nos enfants. Le Parti socialiste sera fortement mobilisé pour dénoncer cette politique et proposer des choix alternatifs, porteurs d’avenir et d’espoir pour la France et ses nouvelles générations.
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La droite n’aime pas l’école, ceci nous le savons depuis longtemps. Victor Hugo déjà constatait qu’à chaque fois que la droite revenait au pouvoir, on fermait des écoles pour ouvrir des prisons.
Ce qui est le plus inquiètant c’est de pouvoir lire Mr Vincent PEILLON dans le journal le Progrès tout récemment déclaré: ” une école malade c’est une France malade” . Ne serait-ce pas plutôt le contraire: une France malade donc une école qui souffre?
Dans un ouvrage-débat avec Xavier Darcos(ça fait toujours plaisir quand on est au PS) intitulé”Peut-on améliorer l’école sans dépenser plus”(nous y voilà) on apprend les réelles intentions de notre député européen.
Ainsi propose-t-il d’augmenter l’année scolaire de trois semaines, d’augmenter le service des enseignants de 50% avec, bien entendu, une augmentation salariale de 50% enfin ( ça ne mange pas de pain) une amélioration de la formation continue.
Finalement on peut conclure que notre député très européen souhaite que le système scolaire français rentre manu militari dans le rang du système européen. Et bien Mr PEILLON vous vous payez la tête sinon du monde enseignant tout entier, en continuant à faire fi de ses propositions, et pour le moins de la mienne.
Il faut ne jamais avoir enseigné dans une classe pour simplement ignorer les températures insurpportables dans les classes à l’approche de l’été. Je n’ose pas
aborder le problème pédagogique puisqu’il semble que tout soit décidé d’avance. Et bien voilà comment on perd son électorat qui était acquis à la cause du PS avant le 21 avril 2002. Décidemment vous n’avez rien compris et je ne m’en réjouis pas. Cela aura au moins le mérite de connaître vos intentions véritables et d’en prendre toute la mesure pour agir et ne pas avoir à en subir les conséquences sur le terrain au quotidien.
Respectueusement.