Nicolas Sarkozy a choisi opportunément le dernier conseil des ministres et le milieu de l’été pour faire passer le projet de loi ouvrant la privatisation de La Poste. Quoi de mieux que la torpeur estivale pour tenter de démanteler un peu plus encore les services publics. Il espérait sans doute que les Français seraient dupes et ne se rendraient pas compte de la manipulation.
Rien ne justifie ce changement de statut de La Poste, aucune prétendue règle européenne ne le réclame.
Après avoir dénoncé le rapport Ailleret de décembre 2008, avec bon nombre de représentants syndicaux et de partis de gauche, le PS demande aujourd’hui qu’un référendum se tienne au plus vite sur cette question essentielle.
On ne parle pas du statut d’une entreprise comme les autres, La Poste est un acteur essentiel dans l’aménagement du territoire et le maintien du lien social dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires. Une privatisation signifie, à terme, la disparition des bureaux de postes économiquement peu rentables, en occultant totalement leur utilité sociale.
Sur ce sujet comme sur de nombreux autres, le Gouvernement refuse le dialogue. C’est pourquoi, le PS se mobilisera fortement pour soutenir la campagne organisée par le Collectif contre la privatisation de la Poste et demande au plus vite la tenue d’un référendum sur l’avenir de La Poste.
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