J’ai visité mardi 19 mai, avec mon suppléant Rémy Godde, le laboratoire BOIRON basé au Technopole de Saint-Étienne. Comme tout le monde, je connais au moins de nom, ce fleuron de l’industrie pharmaceutique française, mais j’ai été surpris par son mode de fonctionnement. Le laboratoire de Saint-Étienne travaille à l’acte médical. Un médecin de la Loire ou de la Haute Loire prescrit une médication à un patient, le pharmacien passe commande dans la journée, le laboratoire élabore le médicament et le livre dans la journée.
Le laboratoire de Saint-Étienne dessert ainsi 400 pharmacies pour deux livraisons par jour.
La politique sociale de cette entreprise est exemplaire, basée sur 30 accords d’entreprise dont les 35 heures que Christian BOIRON avait anticipé. Le pari fait entre la performance économique de l’entreprise et l’épanouissement professionnel du salarié est un crédo qui, aujourd’hui a fait ses preuves.
BOIRON, une entreprise du « sur mesure » médicale est saine mais les dirigeants actuels alertent les parlementaires que nous sommes sur les difficultés liées aux décisions gouvernementales sur les franchises, des prix de vente bloqués depuis 1984, les déremboursements, etc. qui fragilisent dangereusement cette activité typiquement française et qui s’exporte de mieux en mieux à l’étranger.
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