Le président de la République et son gouvernement prennent le risque de faire passer en force des réformes dont l’impact sur nos universités et laboratoires est très négatif. Ils sont sourds aux nombreuses alertes répétées lancées par la communauté universitaire et scientifique ces dernières semaines.
Les enseignants-chercheurs, les personnels des universités et des organismes de recherche, sont en grève pour protester contre l’agitation du pouvoir : réforme du statut des enseignants-chercheurs, formation des enseignants, suppression d’emplois scientifiques, destruction du CNRS.
Ce qu’ils demandent est à la fois simple et légitime : il s’agit de suspendre les réformes en cours, de rétablir les emplois scientifiques supprimés et d’ouvrir une véritable concertation avec le gouvernement.
Le Parti socialiste apporte son plein soutien au mouvement en cours et redemande un moratoire des réformes engagées, ainsi que le gel des suppressions d´emploi dans la fonction publique. Il réclame, par ailleurs, une réorientation du budget 2009 favorisant les indispensables créations d’emplois.
Dans un tel contexte, on ne peut plus s’étonner de la crise de confiance que traverse le pays. Celui-ci ne croit plus en son avenir ; et pour cause puisqu’on a sapé depuis six ans les principaux piliers qui assurent le devenir de nos sociétés, au premier rang desquels se trouvent la formation et la recherche.
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