Semaine du 18 au 24 janvier

Hier, à l’Assemblée Nationale, la Commission des Affaires sociales procédait à l’audition du Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos sur la question des nouveaux programmes scolaires à l’école primaire.
J’ai profité de l’occasion pour interpeller le Ministre au sujet des suppressions de postes et des fermetures de classe. Voici le texte de ma question même si sa réponse a été loin des attentes puisque il a répété qu’il était avait été nommé pour appliquer le principe de non-remplacement des personnels partant à la retraite et qu’il n’en changerait pas !
« Monsieur le Ministre,
Ma question est simple : allez-vous renoncer à l’application du principe de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois, et très bientôt d’un fonctionnaire sur deux, partant à la retraite dans l’Education Nationale ?
Comme vous le savez, votre projet de nouveaux programmes pour l’école primaire s’inscrit dans un contexte de défiance généralisée de la communauté éducative. Les manifestations se succèdent et la mobilisation s’amplifie. Les enseignants du second degré sont déjà descendus trois fois dans la rue depuis le début de l’année scolaire ; ceux du 1er degré s’apprêtent à le faire dans quelques jours, notamment pour contester les nouveaux programmes que vous voulez leur imposer ; les lycéens étaient aujourd’hui même rassemblés afin de protester contre les restrictions budgétaires de la rentrée 2008 et contre la réforme du Bac professionnel.
Monsieur le Ministre, le non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite – 11 0000 d’ores-et-déjà programmés pour la rentrée 2008 et 80 000 d’ici 2012 – a des conséquences néfastes dans les établissements, y compris dans le 1er degré alors que les effectifs y sont stables voire en hausse. Dans le département de la Loire par exemple, le projet de carte scolaire prévoit la suppression de 44 postes dans les collèges qui accueilleront pourtant 230 élèves supplémentaires et la création de 7 postes seulement dans le 1er degré alors que les effectifs vont y augmenter de 740 élèves.
Le non-remplacement conduit ainsi à une dégradation de la qualité de l’enseignement public. La suppression de postes, de filières, d’options signifie concrètement des classes surchargées avec des difficultés supplémentaires pour les élèves qui ont de plus en plus de mal à suivre, pour les enseignants parfois contraints d’effectuer leur service sur 2 ou 3 établissements au détriment de la qualité de leur travail.
Monsieur le Ministre, si vous voulez que votre réforme sur les programmes scolaires ne soit pas perçue comme un écran de fumée dans un contexte de désengagement coupable de l’Etat et d’affaiblissement du service public de l’Education Nationale, alors oui, renoncer au principe à courte vue de non-remplacement des personnels de l’Education qui partent à la retraite. »
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