Mardi matin je suis intervenu dans l’hémicycle lors de l’examen d’une proposition de loi UMP préconisant l’extension du système du chèque emploi associatif. C’est mon Collègue Michel Issindou, député de l’Isère qui est intervenu dans la discussion générale.
A l’issue du débat, j’ai été chargé de l’explication de vote au nom du Groupe Socialiste. J’ai notamment déploré le caractère isolé du dispositif chèque emploi associatif et la necessité d’un plan d’ensemble plus ambitieux de soutien à la vie associative alors que les crédits consacrés à la vie associative dans le budget 2008 sont en baisse de 3%.
Voici le texte de mon intervention :
“Le groupe SRC n’est pas hostile à l’extension du chèque emploi associatif qui est un dispositif de simplification. Mais nous regrettons qu’elle ne s’intègre pas dans un plan plus large de soutien à la vie associative. Le gouvernement n’a pas fait de ce sujet une priorité de son action. La preuve : Ii pourrait y avoir aujourd’hui au banc du Gouvernement M. Laporte – il est vrai qu’on lui a enlevé la responsabilité de la vie associative – ou Mme Bachelot, aux côtés de M. Bertrand, ils ne sont pas là…
La réalité, c’est qu’au budget 2008, les crédits de la vie associative diminuent de 3 %. Ce désengagement financier, qui se fait sentir depuis cinq ou six ans, a eu des conséquences sur le terrain, et des centres sociaux ont même licencié. Votre politique dans ses conséquences sur le terrain va donc à l’encontre de l’objectif proclamé avec les chèques emplois associatifs de créer de nouveaux emplois.
De même, M. Sarkozy, parmi ses promesses de campagne, avait dit que dix ans de bénévolat vaudraient un trimestre de retraite. Où en est-on ? Aujourd’hui, nous avons besoin d’un plan général de soutien à la vie associative et de reconnaissance du bénévolat. Une mission d’information parlementaire présidée par Pierre Morange va se mettre au travail sur tous les aspects du financement des associations et du statut juridique et fiscal des emplois associatifs. Nous attendons beaucoup de ses conclusions. Pour l’heure, nous nous abstiendrons sur ce texte.”
L’intervention de Michel Issindou
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