A l’invitation de Frédéric Leyreloup et Bastien Bastor du Collectif des Intermittents et des Précaires Loire, CIP 42, j’ai participé ce week-end à un échange avec les collectifs représentants les intermittents du spectacle et de l’emploi à l’occasion de leur rencontre nationale à Saint-Etienne.
À l’Ursa Minor, site Mosser, rue de l’Egalerie, j’ai pu dialoguer plus de deux heures avec Yann Gaudin, lanceur d’alerte ex-Pôle-Emploi, Samuel Churin porte-parole de la coordination des intermittents et précaires (CIP), Amandine Thiriet et Elise Hôte des matermittentes, collectif des mamans intermittentes pour les congés maternités et les arrêts de maladie longue durée et Ahcène Azem porte-parole du CPHRE, collectif des précaires hoteliers, restauration et événementiel.
Nous avons bien évidemment évoquer la crise traversée par le monde de la culture avec la pandémie de COVID-19, des mesures de soutien et des aides aux différents secteurs touchés durablement comme le spectacle vivant.
Le premier ministre vient d’annoncer deux milliards d’euros supplémentaires pour la culture dans le cadre du plan de relance dont 430 millions pour le spectacle vivant. Nous serons extrêmement vigilants en commission des affaires culturelles pour demander à Roselyne Bachelot que le fléchage de ces crédits exceptionnels puissent bien bénéficier aux compagnies et artistes de nos territoires et pas seulement aux grosses structures parisiennes ou nationales.
Nous avons surtout abordé l’avenir de notre système d’assurance chômage. L’année blanche annoncée par le gouvernement va concerner 120 000 intermittents mais ce que peu de gens savent, c’est qu’il existe aujourd’hui dans notre pays, 2,5 millions d’intermittents, d’« extras » dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel qui n’ont droit à … rien.
Pour toutes ces familles de l’intermittence, un séisme social majeur est en cours. Des aides spécifiques doivent absolument être prévues comme le chef de l’Etat s’y était engagé devant les présidents de groupe de l’Assemblée Nationale.
Nous allons prolonger le travail en commun avec les collectifs des intermittents dans le cadre d’un comité de suivi à l’Assemblée Nationale avec mes collègues Elsa Faucillon, Michèle Victory, Mathilde Panot et Boris Vallaud pour s’opposer au projet du gouvernement provisoirement reporté mais porteur de nombreuses régressions sociales et élaborer un projet structurel pour une assurance-chômage universelle -nous fêtons cette année les 75 ans de la sécurité sociale !-, plus protectrice alors que seulement 4 chômeurs sur 10 sont à ce jour indemnisés par Pôle Emploi.
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Bonjour Monsieur,
chaque semaine, je suis fasciné par la lourdeur de votre agenda.
Vous êtes présent tous azimuts, pour défendre toutes les causes justes et honorer de votre présence ceux qui ont besoin de votre soutien.
Chapeau !
A.T.