Suite à la diffusion par l’association L214 d’une vidéo montrant des cas de maltraitance envers des animaux au sein de l’abattoir du Vigan, j’ai été saisi par de nombreux citoyens ligériens par le biais d’une pétition me demandant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Tout comme eux, je condamne ces actes insupportables et j’ai répondu à chacun d’eux pour leur apporter les éléments suivants.
Pour l’instant, la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements dans les abattoirs n’est pas possible dès lors que des poursuites judiciaires ont été entamées. En effet, le Procureur de la République a immédiatement décidé l’ouverture d’une enquête judiciaire, tandis que les élus locaux en charge de l’abattoir ont suspendu son fonctionnement.
En parallèle, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a annoncé dès le mardi 23 février, jour de la publication de la vidéo, l’ouverture d’une enquête de la Brigade nationale d’enquête vétérinaire et phytosanitaire afin de mettre au jour les faits dénoncés et de les faire cesser. Il a également déclaré que ces « manquements graves et ces actes de maltraitance seront sanctionnés comme il se doit ».
Le ministère chargé de l’agriculture attache une très grande importance à l’inspection des abattoirs de boucherie et plus particulièrement au volet de la protection animale.
Afin de pouvoir assurer des contrôles plus stricts, 120 postes ont ainsi été recréés depuis 2012. Ils sont venus renforcer les 2 150 agents du ministère qui surveillent et contrôlent les 263 abattoirs en fonctionnement dans notre pays, produisant plus de 300 millions de tonnes de viandes par an.
Une instruction formelle avait en outre été adressée par Stéphane Le Foll, à tous les préfets, le 3 novembre 2015, en vue du renforcement de la prévention de tout acte de maltraitance lors de l’abattage. Elle annonçait, en particulier, le déploiement d’un dispositif d’accompagnement technique et de supervision des inspecteurs en abattoir par des référents nationaux.
Ainsi, en plus des inspections permanentes qui sont réalisées, tous les abattoirs de boucherie seront supervisés dans un délai maximal de 3 ans.
Je resterai attentif à l’issue de cette enquête et à ses conclusions et je saurai par la suite prendre mes responsabilités pour veiller au respect des animaux dans le cadre de la production alimentaire.
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