A Saint-Etienne, comme partout en France, la mobilisation dans la Fonction Publique pour le pouvoir d’achat a été particulièrement suivie ce matin.
Depuis vendredi, les signes d’ouverture se multiplient à l’initiative des organisations syndicales. Elles sont unanimes à demander l’ouverture des négociations tripartites par entreprise pour mettre fin à la grève dans les transports. Ce à quoi le gouvernement qui rajoute chaque jour de nouveaux préalables à l’ouverture des négociations oppose une fin de non recevoir.
En orchestrant des messages gouvernementaux différents selon qu’il s’agisse du ministre du travail, du Premier Ministre ou de conseillers du Président de la République , le gouvernement joue un jeu dangereux loin de la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy de « république apaisée ». Le pouvoir confirme qu’il a choisi le pourrissement et la radicalisation du mouvement.
En dépit du sens des responsabilités remarquable des salariés grévistes et de leurs organisations syndicales, la grève se poursuit en raison du calcul cynique d’un gouvernement qui parie sur l’impopularité du mouvement actuel.De samedi dernier à mercredi, ce sont 5 jours de grève supplémentaires qui sont imputables au seul gouvernement.La méthode Sarkozy du pompier pyromane est connue. Elle avait déjà traumatisé les banlieues en novembre et décembre 2005.
C’est encore cette logique du conflit que choisit le gouvernement au moment d’engager immédiatement après la remise en cause des régimes spéciaux, le démantèlement du modèle social français.Pour toutes ces raisons, je me joindrais à la manifestation unitaire du 20 novembre afin de témoigner de ma solidarité avec le mouvement des salariés et des étudiants.
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