Le ministre des “affaires courantes” quitte la place Vendôme.
Le 20 mai 2007
“Pascal Clément, ministre des affaires courantes” : c’est le titre du court article que le quotidien Le Monde consacre au bilan du Garde des Sceaux, président du Conseil Général de la Loire, qui quitte aujourd’hui ses fonctions en même temps que l’ensemble du gouvernement De Villepin.
Quelques extraits :
“Le successeur de Dominique Perben est arrivé après trois ans de réforme tous azimuts. Il n’aura pu accoler son nom à aucune projet d’envergure et aura dû conduire des réformes pensées par d’autres”
“Pour répondre au fiasco d’Outreau, il a abouti en 2007, à un texte de compromis, critiqué de toutes parts dont l’une des dispositions portant sur la responsabilité des magistrats, a été censuré par le Conseil Constitutionnel.”
“Face à l’omniprésence du ministre de l’intérieur sur la politique pénale, le ministre de la justice s’est en outre attiré le mépris de la magistrature. Quand en 2005 et 2006, Nicolas Sarkozy a accusé les juges de “faute” et de “démission” devant la délinquance, c’est vers le Président de la République que les plus hautes autorités judiciaires se sont tournées.”
“Sur la récidive, M. Clément a repoussé les peines planchers chères à M. Sarkozy mais avait appelé les députés à “prendre le risque de l’inconstitutionnalité”. Fait rarissime, il s’éait fait rappeler à l’ordre par le président du Consil Constitutionnel, fin 2005 : “Le respectde laConstitution n’est pas un risque, mais un devoir”, l’avait tancé Pierre Mazeaud”.
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