On nous l’avait annoncé, ressassé en boucle avant le débat d’hier soir: Nicolas Sarkozy allait dominer Ségolène Royal de la tête et des épaules.
Il n’en a rien été. Ségolène Royal a fait beaucoup mieux que tenir bon et résister à son contradicteur. C’est elle qui a conduit et dominé les échanges de bout en bout.
Elle s’est imposée, combative, pugnace, abordant d’emblée le bilan économique et social catastrophique du gouvernement auquel Nicolas Sarkozy a appartenu pendant cinq ans.
On s’attendait à voir un Sarkozy sûr de son fait, imprimant son tempo. On a eu un candidat de la droite sur la défensive, mal à l’aise, approximatif sur de nombreux dossiers en particulier sur celui du nucléaire. Nicolas Sarkozy, démagogue et dépensier, a promis et promis encore à toutes les catégories de la population, comme s’il était certain d’être élu le 6 mai. On dit même qu’il a déjà composé son gouvernement.
Les jeux ne sont pas fait. Le résultat de dimanche soir sera serré. Chaque voix compte et nous allons continuer à nous mobiliser dans les deux derniers jours de la campagne pour convaincre l’ensemble des électeurs de gauche et du centre (François Bayrou vient d’annoncer à l’issue du débat qu’il ne votera pas pour Sarkozy) qui n’ont pas fait le choix de Sarkozy au premier tour de voter pour Ségolène Royal.
Nous allons leur répéter que l’élection de Sarkozy, qui dresse les Français les uns contre les autres, se traduira par une politique de régression à la Tchatcher sur le plan social et une politique des restrictions à la Berlusconi sur le plan des libertés publiques fondamentales.
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